Le Festival International des Instruments et Danses Traditionnels à Ouagadougou (FITO) tiendra sa deuxième édition les 24, 25 et 26 mai 2024 au Musée national du Burkina Faso à Ouagadougou. Les différents aspects de la manifestation ont été dévoilés ce jeudi 16 mai 2024 dans la capitale burkinabè.
Placée sous le thème « Diversité culturelle et unité nationale », cette édition s’articulera autour de diverses activités telles que des prestations artistiques de différentes troupes de danses traditionnelles et d’instrumentistes du Burkina Faso, des expositions culturelles, des visites des différentes expositions du Musée national et du Musée de la musique Georges Ouédraogo, des ateliers de formation et des conférences publiques.
Portée par l’Association la Source, le FITO a pour vocation la promotion, la valorisation et la sauvegarde de la culture à travers les instruments et danses traditionnels du Burkina Faso et de l’Afrique.
Après une première édition réussie, le FITO revient pour une deuxième édition riche en expressions du terroir burkinabè.
a lancé Marc Koussoubé, promoteur et président du comité d’organisation.
« Nous invitons toutes les communautés à venir au Musée national pour vivre aux rythmes des tambours, des flûtes, des balafons, des lungas, des cauris, des masques, de la parenté à plaisanterie, de la cohésion sociale et du vivre ensemble »,
Placée sous le patronage du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette deuxième édition met à l’honneur la communauté Kal-Tamasheq.
Pendant 72 heures, les festivaliers pourront assister à une série d’activités, notamment des conférences inaugurales, des prestations artistiques de troupes et d’instrumentistes, des expositions et ventes d’instruments et de tenues traditionnels, des visites d’expositions muséales ainsi que des ateliers d’immersion dans la fabrication et la connaissance des instruments de musique traditionnels.
Selon le promoteur, le FITO est né du constat que les instruments de musique, symboles de l’identité culturelle endogène, sont en voie de disparition face à l’influence des civilisations et cultures étrangères. Il était donc nécessaire d’initier une activité culturelle pour promouvoir, valoriser et sauvegarder ces outils précieux. De plus, ajoute-t-il, « la tenue du FITO entend montrer la résilience des Burkinabè en cette période de crise sécuritaire et humanitaire ».
Désiré Sawadogo