Initié par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, le dialogue politique a pour objectif, de permettre aux acteurs politiques (majorité présidentielle et opposition) de se concerter autour des questions d’intérêt national. Dans un contexte particulier marqué par les récentes attaques terroristes, ce dialogue politique lencé ce jeudi 17 juin 2021 et ce jusqu’au19 juin, aura au menu la situation sécuritaire, la révision au minima du code électoral, et la question de la réconciliation nationale.
Deuxième du genre depuis celui de juillet 2019, ce dialogue politique national se veut un cadre pour débattre des grandes questions pays . Il obéit à la volonté commune des acteurs politiques burkinabè de consolider en permanence un consensus national fort des questions politiques préoccupantes, en vue de renforcer la cohésion des burkinabè. Au cours de cette cérémonie, le chef de l’Etat a rappelé que : « le dialogue politique obéit à notre commune volonté de consolider en permanence un consensus national fort sur les questions politiques préoccupantes, en vue de renforcer la cohésion des Burkinabè ».
Il se tient dans un contexte national difficile marqué notamment par des défis sécuritaires et la pandémie du Covid-19. Ce contexte est aussi celui de « la réconciliation nationale », et des « fortes attentes sociales » des populations a précisé le chef de l’Etat.
Pendant trois jours les partis de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et ceux affiliés au Chef de file de l’Opposition politique (CFOP) vont avoir des échanges sur la situation sécuritaire, la relecture à minima du code électoral, la loi sur le quota genre, le projet de relecture du Code général des Collectivités territoriales, et le projet de redécoupage du territoire.
A l’issue de ces exposés, les deux parties à savoir la majorité et l’opposition vont se prononcer et donner leur point de vue. Ainsi l’idée est de renforcer l’existant. Il s’agira aussi pour eux de rechercher des solutions endogènes et prennes à la situation nationale actuelle. Ce dialogue se tient dans un contexte difficile selon le président de l’Alliance des partis de l’APMP, Simon Compaoré. Pour ce faire, il a souhaité que les décisions qui seront prises aillent dans le sens de l’unité d’action afin de résoudre les problèmes actuels du pays notamment la question sécuritaire, mais aussi les autres défis qui vont très certainement s’offrir au pays lors des élection municipales en 2022, et qui concours à la consolidation de la démocratie , au développement locale qui commandent l’union de tous. Allant dans le même sens, le chef de fil de l’opposition politique, Eddie Komboïgo estime qu’il est temps dans ce dialogue, de faire la situation et voir les dispositions que le gouvernement entend prendre pour pouvoir arrêter cette guerre. A propos de la réconciliation nationale, le ministre d’état Zéphirin Diabré va faire le point de ces démarches et des perspectives. Et chaque entité fera dans quelles mesures , elle apportera sa contribution.