Ainé Pathé Ouédraogo dit Pathé’O, est un styliste burkinabè, dans les années 50 à Guibaré au Burkina Faso. Installé en Côte d’Ivoire depuis les années 70, cet ivoirien d’adoption acquiert une renommée internationale, notamment pour avoir habillé plusieurs personnalités de renom parmi lesquelles, des chefs d’Etat.
Petit tailleur de quartier autodidacte à ses débuts, Pathé’O est devenu le couturier des chefs d’Etat africains et fête le cinquantenaire de sa marque, menant le « combat » pour faire reconnaître la mode sur le continent. De Nelson Mandela à Alassane Ouattara en passant par Laurent Gbagbo, Roch Marc Christian Kaboré, Alpha Condé, Jacob Zuma Etienne Tshisékédi, le roi du Maroc Mohammed VI, le Rwandais Paul Kagamé, le milliardaire nigérian Aliko Dangoté, et., tous ont porté des créations de Pathé Ouédraogo et la marque Pathé’O continue de resplendir sur les plus hautes personnalités du continent.
Aujourd’hui, il est une référence, un symbole de la mode africaine, une véritable marque déposée. La marque Pathé’O tient ses enseignes dans plusieurs pays africains parmi lesquels la Côte d’Ivoire, le Burkina, le Mali, l’Angola, le Gabon, le Congo Brazzaville, le Congo Kinshasa, la Guinée…
A l’aube de ses noces d’or dans le domaine de la mode, la maison Pathé’O marque un arrêt et célébrer ce parcours tissé au fil d’années de travail, de patience et d’abnégation. Une célébration qui a commencé depuis le 29 mai 2021 par l’inauguration du siège de la maison Pathé’O avec la fondation qui porte également son nom. Cette institution apolitique a vu le jour selon lui, pour valoriser et accompagner le travail de création de jeunes stylistes africains, d’aider les enfants à accéder à une éducation de qualité et d’accompagner l’entrepreneuriat féminine.
En marge du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), cette célébration se poursuit avec un Master class, des défilés de mode, une dédicace du livre biographie intitulé « Pathé’O de fil en aiguille » du journaliste ivoirien Cheick Yvhann seront au programme de ce cinquantenaire. Le tout placé sous le parrainage de la Première dame, Sika Kaboré.
C’est ainsi que le patriarche entend mettre son succès commercial, les honneurs au service de son « combat » : changer l’image de la mode en Afrique, la faire reconnaître comme un secteur économique à part entière et un instrument pour le développement.
