Le comité d’organisation de la 9è édition du Festival International de danse de Ouagadougou (Fido) a tenu le 16 janvier 2021 à l’Institut Français de Ouagadougou, une conférence de presse pour présenter la programmation, les innovations et les perspectives du festival.
Le FIDO qui vise la promotion et la valorisation de toutes les formes de danse du monde se tient cette année du 23 au 30 janvier sous le thème : « Privations de libertés/pourquoi ? » avec 5 dates à l’Institut Français de Ouagadougou et 3 au grin des arts vivants. Le festival qui réunit cette année 20 compagnies d’Afrique, d’Amérique et d’Europe est placé sous le parrainage de Lassané Ouédraogo, président de l’Association Napam Beogo. La particularité de cette édition réside dans la conviction à lui rendre effective eu égard aux contraintes financières dû à la maladie à coronavirus.
Pour ce faire, les dispositions sont prises pour pallier à toute éventualité relative au respect des mesures barrières. Cette année, le festival se déportera à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Maco), dans les marchés (Rood-Wooko) et Yaars, dans les écoles et la prestation de jeunes talents en levée de rideaux des spectacles. Aussi, une occasion pour le petit théâtre du grin des arts vivants d’accueillir son premier spectacle et une couverture totale de tous les spectacles sera assurée. Ainsi, « le Fido est par excellence un cadre d’échange, de partage et de création voir un lieu d’expression et de motivation », soutien Eric Nébié du Burkina.
Pour Landry de la Côte-D’ivoire, les artistes doivent continuer à soutenir la promotrice Irène Tassembedo car pour lui, « il reste d’un apport énorme à la culture. » Et Gloria du Nigéria de renchérir que « c’est une belle opportunité pour s’exprimer vu la diversité des projets car le continent en a besoin. »
Pour Patrick Hauguel, Directeur de l’IF/Ouaga, au-delà d’accueillir le festival, les dispositions sont prises à l’entrée principal de l’Institut pour détecter tout cas de covid-19. Toutefois, le respect des mesures d’hygiène sont importantes afin qu’ont puissent se protéger mutuellement et l’IF y répond à ses exigences a estimé Irène Tassembedo, promotrice de l’évènement, tout en espérant avoir assez de spectateurs pour encourager les artistes.
Tout en se donnant rendez le 23 janvier 2021 au grin des arts vivants pour la cérémonie d’ouverture, la promotrice entend préparer la relève avec les jeunes pour pouvoir passer la main un de ces jours.
Abdallah Sanogo