Décédé le 1er mai 2021 à Ouagadougou, le Burkina Faso avec ses plus hautes autorités ont rendu un hommage mérité à Francis Ducreux, promoteur de Tours cyclistes et passionné de l’Afrique. Autorités politico-administratives et acteurs du monde sportif étaient présents à cette cérémonie le samedi 8 mai 2021 avant son inhumation au cimetière de Gounghin à Ouagadougou.
Le décès de Francis Ducreux est une véritable émotion dans plusieurs pays africains au vu de l’implication du Français dans le développement du cyclisme. Coureur professionnel de 1968 à 1973, le Normand avait participé à deux reprises au Tour de France, en 1968 avec l’équipe de France C et en 1971 sous le maillot de l’équipe BIC de Luis Ocana. Il avait consacré son après-carrière au cyclisme africain. Arrivé en 1980 sur le continent, Francis Ducreux se montre très engagé à faire évoluer le cyclisme dans plusieurs pays d’Afrique. Pour lui, le continent regorge de beaucoup d’atouts pour le développement de la discipline.
Pour montrer la voie, il se consacre à l’organisation de nombreuses courses sur le continent, dont le Tour du Faso, le Tour du Togo, la Boucle du coton au Burkina Faso, le Tour de Madagascar, le Tour du Bénin, le Tour du Ghana, le Tour du Mali, le Tour de Guinée, le Tour de Mauritanie, le Tour du Niger. Malgré d’énormes difficultés sur le terrain, l’homme s’est toujours investi dans la bonne marche de ces compétitions qui font vivre le Cyclisme africain et ses acteurs.
Ces dernières semaines, il s’était consacré à la préparation de la nouvelle édition du tour du Faso. La compétition prévue pour le mois d’octobre aura finalement lieu sans lui, mais sûrement les acteurs auront à cœur de lui rendre un hommage mérité. Et c’est ce qui a été d’ailleurs fait par les plus hautes autorités du pays ce samedi avant son inhumation. Il a été élevé à la dignité de Grand officier de l’ordre du mérite Burkinabè, a titre posthume.
Pour sa fille, Francis Ducreux restera toujours dans nos cœurs : « Francis Ducreux surnommé l’infatigable est né le 14 février, fête de l’amour et a rendu son dernier souffle le 1er mai, fête du travail. Tu as quitté ce monde afin de te reposer dans ton pays d’adoption. Ma première volonté a été de te ramener près de moi mais l’Afrique t’a tant apporté, elle t’a permis d’être heureux. Alors en guise de remerciement à ton pays d’accueil, j’ai décidé de lui laisser celui que j’aime le plus. Merci encore d’avoir été un papa, un papi, un beau-père formidable ».