Ancienne choriste de la paroisse Saint-Camille, de la chorale charismatique de l’église Notre dame des apôtres et actuellement à la CCB Sainte-Marie Madeleine de Kouritenga, Leaticia Zongo dite Laetiy’s, a commencé sa carrière dans les années 92 et fut élève du célèbre Jean Yves Bayala. Elle a décidé de se lancer dans le show-biz à travers un maxi single de 4 titres « Viim Yigré », qu’elle a mis sur le marché discographique depuis le 16 décembre 2020.
Dans « J’aime ma patrie », Laetiy’s rend hommage au pays qui l’a vu naitre, le Burkina Faso. Dans cette chanson, elle parle précisément de la parenté à plaisanterie et de la nécessité d’utiliser les richesses du pays des Hommes intègres, pour une cohésion sociale. « On remarque que nos parents nous ont légué un immense héritage en termes de culture mais aujourd’hui, beaucoup négligent le fait que le pardon est une vraie richesse pour nous les Burkinabè », affirme l’artiste.
Avec de l’humour et dans un Mooré savamment orchestré dans le Warba (danse en pays Mossi), Leaticia Zongo magnifie la femme à travers « Heureux ménage », une chanson qui célèbre les mariés. Une chanson composée d’ailleurs, à l’honneur du mariage de son neveux et dédiée à tous les couples. Dans « Nayir reem », l’artiste rend hommage à Martin Tiendrébéogo, promoteur du festival Nayir reem au quartier Kilwin de Ouagadougou. Dans « Nayir reem », Laetiy’s rend également hommage aux chefs coutumiers et autres garants de la tradition. Comme pour dire que les valeurs culturelles d’un peuple sont à préserver et à inculquer aux générations naissantes. En attendant que « Viim Yigré » prenne son envol, Laetiy’s prévoit déjà un album de près de 10 titres les mois à venir. Disponible sur le marché de la discographie, « Viim Yigré » est à consommer sans modération.