Ils sont au total 33 ministres nommés par décret présidentiel le dimanche 10 janvier 2021. Au lendemain de la publication de ce nouveau gouvernement dit de « renforcement des actions entreprises durant le précédent quinquennat », le chef de l’Etat, Roch Christian Kaboré et l’ensemble des membres du gouvernement ont fait une prise de contact ce lundi 11 janvier au palais de Kosyam.
Trois axes majeurs ont prévalu à la composition de ce nouveau gouvernement fait remarquer Christophe Joseph Marie-Dabiré, Premier ministre. « La première indication est d’inscrire la composition de ce nouveau gouvernement, dans la dynamique de la continuité qui a été celle qui a prévalu à son élection le 22 novembre dernier et que cette continuité doit être bâtie sur la stabilité. C’est pour cela que vous avez constaté que le gouvernement est composé de 25 départements ministériels conduits par 25 ministres dont 3 ministres d’Etat, en plus de 7 ministres délégués et une institution de mission placée auprès du président du Faso, notamment un ministre d’Etat, ministre auprès du chef de l’Etat en charge de la Réconciliation nationale », indique le PM.
La deuxième orientation donnée par Roch Marc Kaboré selon le Premier ministre, est que le nouveau gouvernement inscrive en perspective, la mise en place des grandes réformes pour lesquelles, il a pris des engagements aves les populations. Des réformes qui portent sur la réconciliation nationale, les réformes foncières et immobilière, celle de l’administration territoriale et celle des rémunérations au Burkina. « Il a indiqué que la mise en œuvre de ces différentes réformes devrait prendre en compte le dialogue politique qui a prévalu durant son premier mandat et le dialogue social qui devrait être perpétué avec les partenaires sociaux », poursuit Christophe Dabiré.
La troisième indication donnée par le chef de l’Etat est la nécessité de poursuivre et de renforcer les actions entreprises durant le premier mandat de manière à ce qu’il y ait une consolidation des acquis de développement économiques et sociaux au niveau des différents secteurs stratégiques. C’est tout le justificatif de ce gouvernement d’ouverture politique, de manière à assurer le dialogue politique qui selon le PM, devrait commencer à l’intérieur du gouvernement. Il en veut pour preuve, l’entrée au gouvernement de Zéphirin Diabré, ex Chef de file de l’opposition politique au Burkina (CFOP) qui a pour rôle, d’accélérer le processus de réconciliation national et de la cohésion sociale. D’autres forces politiques ont également été appelées. Il s’agit notamment de Me Bénéwindé Sankara de l’UNIR/PS (qui étant déjà avec la mouvance durant le premier mandat) dont les compétences de son département ministériel a été élargi à la ville afin de prendre en compte la réforme foncière.