Le système éducatif est en pleine ébullition actuellement. Et le gouvernement burkinabè veut améliorer le fonctionnement de ce système. En prélude aux assises nationales pour discuter de la question, le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro, a rencontré le président du Conseil économique et social, Moïse Napon ce mardi 4 mai 2021 à Ouagadougou, pour une prise en compte des attentes, en vue d’une meilleure organisation desdites assises.
En marge de ces assises, le ministre Stanislas Ouaro poursuit les rencontres avec les différents acteurs ainsi que les institutions susceptibles d’apporter leurs contributions à ce défi. Pour Stanilas Ouaro, l’implication du CES est d’une importance capitale au regard de ses expériences sur les questions économiques et sociales.
A cet effet, le ministre Ouaro dit attendre du CES « des suggestions, des recommandations et des amendements sur les TDR qui ont été remis à la structure pour études.» « Nous avons souhaité aussi que le CES soit partie prenante de ces assises au regard de ses missions, afin qu’à l’issue des travaux, nous puissions sortir des conclusions pertinentes à même d’améliorer le système de fonctionnement éducatif du Burkina. »
Sur les récentes grèves des élèves relatives aux examens du BEPC et du BAC, Stanislas Ouaro a indiqué que le droit de grève n’est pas synonyme d’anarchie : « Il faut que chacun comprenne qu’on a le droit de manifester, mais il faut reconnaître aux autres aussi le droit de ne pas manifester. Et donc nous nous sommes engagés à sanctionner tous les casseurs. De ce fait, les forces de l’ordre ont interpellé plusieurs jeunes dont certains intrus parmi les élèves. »