Face à la recrudescence des attaques à main armée dans les centres urbains notamment à Ouagadougou, la police nationale annonçait, le 19 février 2021, le renforcement des équipes et l’accentuation des contrôles sur le terrain. Lesquelles mesures ont permis de mettre aux arrêts plusieurs présumés malfrats qui opéraient dans la capitale Burkinabè. La présentation des résultats des différentes investigations menées a eu lieu ce mercredi 17 mars 2021 au Service régional de la police judiciaire du Centre.
La police nationale a dressé ce mercredi, le bilan de ses opérations dans le cadre de ses missions de sécurisation de la ville de Ouagadougou. En effet, face à la recrudescence des attaques à main armée dans les centres urbains, deux grandes opérations ont été menées à Ouagadougou. Une phase intensive qui consistait à mobiliser 200 à 300 éléments des unités mixtes dans les quartiers ciblés par les attaques et une phase répressive.
Ces opérations ont permis le démentiellement de plusieurs réseaux de malfrats. Au total, 8 délinquants gardés à vue, 7 pistolets automatiques et des munitions de kalachnikov et de PA, 42 téléphones portables, des engins dont un véhicule à 4 roues, la somme de 600.000 FCFA ont été saisis a indiqué le Commissaire principal de police, Sayibou Galbané, chef du service régional de police judiciaire du Centre. Les armes saisis selon la police nationale, appartenaient à des personnes qui en étaient autorisées. À cet titre, la police nationale invite toute personne possédant légalement une arme, d’éviter le port apparent de celles-ci et à les mettre à l’abri des enfants et proches.
Les personnes interpellées pour acte de grand banditisme, écumaient dans les quartiers Tampouy, Bassinko, Yagma, Nonsin, Pissy et Bendogo. « Il y a des personnes qui sont toujours en cabale. Toutes les armes, dont une kalachnikov, n’ont pas pu être saisies », a indiqué le Commissaire principal de police, Sayibou Galbané.
L’agresseur du diplomate marocain a été neutralisé et écumait dans la zone de Ouaga 2000 et Nagrin. Plusieurs personnes en lien avec les attaques à mains armées sont activement recherchées.
La police nationale appelle à la collaboration des populations à travers les numéros verts : 17(Police Nationale), 16 (Gendarmerie) et le 1010 (CNVA).