Ceci est une analyse sur la nomination du sélectionneur national des Etalons, Kamou Malo le 29 janvier 2021 comme superviseur général des Etalons.
Depuis le 29 janvier 2021, Kamou Malo est le superviseur des Etalons sur décision de la Fédération burkinabè de football. Même si personnellement je doute de l’opportunité de cette décision elle apparaît comme la solution durement trouvée pour assurer une réussite des Etalons dans les différentes catégories.
En effet, il s’agit ni moins ni plus de mettre sous assistance d’un coach de « même rang » des coachs aussi qualifiés et qui sont à la tête d’une sélection nationale même si leurs équipes sont inférieures à l’équipe A. On a dû constater un problème mais l’option de la supervision serait-elle la solution ? D’abord analysons la décision dans la forme et dans le fond. Dans la forme, il s’agit de donner au sélectionneur de l’équipe A le pouvoir de superviser le travail des coachs des cadets, des juniors et de ceux des Etalons locaux. C’est demander aux concernés de travailler en symbiose avec le sélectionneur de l’équipe A Kamou Malo pour atteindre les objectifs de chacun.
Sans donner les limites de cette supervision, la formaliser avec cette décision la rend obligatoire et la démarque de toute assistance légère faites de conseils d’ainé et de solidarité entre professionnels de même métier. Quelle est donc l’intérêt d’une telle décision si nous savons a priori que ce sont tous des coachs en face de l’inconnu au même titre. Aucun d’eux n’ayant déjà réalisé quelque chose d’important avec une sélection nationale. C’est comme si on demandait a deux aveugles de se guider dans le noir ! Dans le fond, cette approche peut signifier qu’on n’est pas sûr de la pleine compétence des « Supervisés « ou du moins qu’on doute de leur capacité à atteindre les objectifs. Dans ce cas, la seule solution c’est de les démettre et de confier l’équipe à une compétence plus rassurante. A moins qu’il n’y ait plus de coachs compétents que ceux déjà en place..! Sinon il s’agit juste de faire semblant d’apporter une solution à un problème qu’on refuse d’affronter de face. Pour finir, je dirai qu’une décision pareille montre à souhait qu’on s’inscrit toujours dans l’approximation car nous avons bien de structure en charge de la coordination technique dont la mission cadre mieux avec un quelconque travail technique avec tous les sélectionneurs des Etalons toute catégories confondues.
J’ose croire qu’il s’agit d’une démarche soigneusement étudier et prévue qu’il ne s’agit pas de l’effet du premier match des Etalons locaux où du résultat du deuxième après l’intervention de Kamou Malo ou encore de la non qualification des cadets! S’il s’agit juste de ça, cela est bien insuffisant en terme de diagnostic pour arriver à une telle décision. Parce qu’en tout état de cause, cela ajoute une autre tâche au sélectionneur de l’equpe A qui a pourtant besoin de toute son énergie pour lui-même réussir d’abord. En plus de ça, l’option de la supervision place les « Supervisés « dans une posture moins agréable pour s’affirmer entièrement, agir en toute responsabilité et assumer.
S’il s’agit d’un cadre de concertation, je pense qu’avant de rendre formel la personne qui la dirige, on rend formel d’abord le cadre lui-même. En rappel, nous avons déjà joué la coupe du monde des Cadets avec des coachs locaux. S’il y avait un superviseur avec tout le respect que j’ai pour Kamou Malo, je crois que c’est lui qu’il faut aller chercher et s’il n’y en avait pas, alors la solution du problème est ailleurs. Aussi, Paul Put a déjà été superviseur des Locaux mais je ne sais pas ce que cela à apporter de tangible. Si nous faisons un bon diagnostic de nos problèmes, on pourra sans doute trouver la solution idoine pour atteinte les objectifs de développement de notre football.
Abel Azonhande
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Évidemment je partage ce point de vue, car ils n’ont fait que déplacés le problème…