L’Institut français de Ouagadougou dans son programme mensuel, organise une conférence-débat dont le thème de ce mois de décembre, porte sur les « Dynamiques des violences et architectures de paix et de sécurité au sahel. » A cet effet, Alain Antil et Mahamadou Sawadogo ont eu le privilège d’animer cette thématique très attractive qui a mobilisé du beau monde dans cette institution de plus en plus prisées par les Ouagavillois.
Pour Alain Antil, Boko Haram est né en 2002 par des mécontentements des individus et est fondé par Issala dont son idéologie repose sur des discours anti-chrétiens. Cette naissance du groupe terroriste a déjà commis des violences qui ont fait état de 30 à 40.000 morts. A cela s’ajoute en fin 2007, la création du groupement terroriste Akmi. Pour le conférencier, les populations se laissent avoir pour être en sécurité sur tous les plans et par moment, par des relations donnant-donnant.
« Ainsi en fin 2009 l’on assiste au total, 14 groupements terroristes », indique-t-il. M. Antil soutient que pour rester uni et combattre le terrorisme, les pays sahéliens ont uni leurs forces en créant le G5 sahel, l’opération Barkhane, l’opération Takuba et la Minusma. « 37 à 97 incidents de nature terroristes de 2016 à 2017 et de 97 à 327 de 2018 à 2019 ont été observés sur le territoire Burkinabè », explique Mahamadou Sawadogo. Pour lui, cela a engendré environ 1.000.000 de déplacés internes.
Le terrorisme est vraiment un problème majeur qu’il faut prendre à bras le corps dans l’unité inter-étatique. Mais l’on peut se demander où est ce que ces groupements terroristes tirent leurs forces sinon leurs soutiens quand on se rend compte que tous les États luttent contre ce phénomène.
Claude Kaboré (stagiaire)