Breaking News :

Arrêter de musicaliser le Fespaco !

15 mars 2025

Dialogue multipartite sur les principes volontaires : Vers des pratiques minières responsables et durables au Burkina Faso

La Chambre des Mines du Burkina, en partenariat avec Endeavour Mining, ONASSIM, et l’Ambassade du Canada, a organisé, dans la matinée du vendredi 28 juin 2024, un atelier de dialogue multipartite sur les Principes Volontaires sur la Sécurité et les Droits Humains (PVSDH) dans le secteur minier.

Sous la forme d’un panel, les participants à cette rencontre ont été éclairés par deux communications : l’une sur l’introduction aux Principes Volontaires et l’autre sur la conduite des opérations minières et le respect des droits humains des communautés locales, avec des perspectives croisées.

Endeavour Mining, engagé dans la conservation des principes volontaires sur la sécurité des mines, a entamé depuis 2022 un processus d’adhésion à ces principes, ce qui justifie, selon les premiers responsables, la tenue de cet atelier.

« Nous nous sommes engagés à mener un certain nombre d’activités pour sensibiliser informer échanger avec les autorités gouvernementales, locales, les autres sociétés minières, les forces de défenses et de sécurité pour mieux coordonner nos actions afin de préserver les droits de l’homme »

Souleymane Boly Directeur pays du groupe Endeavor mining Burkina Faso

En s’investissant dans la mise en œuvre de ce cadre de réflexion, la Chambre des Mines du Burkina veut soutenir un moyen d’expression très important pour l’ensemble des secteurs installés au milieu des communautés.

« Cet atelier va permettre à tous les participants et acteurs de mieux cerner les différents contours liés à cette cohabitation, les différentes situations qu’on peut rencontrer et comment gérer ces impacts et aussi le droit des personnes qui sont impactés par les différentes mines que nous avons dans le pays »

Ousseni DERRA : président de la chambre des mines du Burkina

Cette activité visait egalement à examiner le rôle des autorités locales dans le respect des droits humains des communautés locales impactées par les opérations minières et à définir des mécanismes de collaboration entre les sociétés minières et ces autorités pour prévenir d’éventuels incidents.

Plus qu’un simple atelier, ce fut également un espace de dialogue commun entre les parties prenantes, de sensibilisation et d’établissement de mécanismes conjoints d’évaluation, un pas important vers des pratiques minières responsables et durables.

Selon le gouverneur de la région du Sahel, Le lieutenant-colonel Fabien Sorgho, pour parvenir à zéro incident avec nos communautés, il faut respecter le code minier.

« L’essentiel n’est pas d’écrire, mais d’appliquer, » a-t-il affirmé.

À titre d’exemple, il propose que les sociétés minières, avant de rentrer en contact avec les communautés, se rapprochent d’abord des autorités. Il cite le cas d’une société minière qui aurait dédommagé les résidents d’une terre pour exploitation alors que ces derniers n’étaient pas les propriétaires terriens.

Le gouverneur recommande aux sociétés minières de se rapprocher des autorités locales dès leur installation, plutôt que de ne les solliciter qu’en cas de problème.

Prenant part à cette rencontre, le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, représenté, a salué la qualité du travail accompli et s’est engagé à plaider en faveur du renforcement des initiatives existantes en matière de sécurisation des activités minières auprès des autorités compétentes.

« Je pense qu’ensemble nous pouvons travailler à améliorer l’existant à travers la mutualisation de nos moyens et la mise en cohérence de nos stratégies, c’est pourquoi je trouve pertinent la problématique du rôle des autorités locales dans l’application et la protection des droits de la personne dans les communautés locales impactées par les projets miniers » a declaré Valentin Ouedraogo, le chargé de mission du Ministere en charge des mines.

Les participants se sont séparés après une séance de partage d’expériences. Des discussions qui ont permis de renforcer la collaboration entre les sociétés minières et les autorités locales, garantissant ainsi le respect des droits humains et la sécurité des travailleurs.

CLEMENCE NEBIE

Read Previous

Innovation Technologique : Oracleum lance la toute première carte de visite connectée au Burkina Faso   

Read Next

Rapport de développement durable et de contribution économique et fiscale :Le groupe Endeavour Mining contribue à auteur de 150 milliards FCFA dans le budget de l’état Burkinabé 

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Most Popular