« Après 41 ans d’existence, le Parti communiste révolutionnaire voltaïque et l’Association nationale des étudiants du Burkina, son démembrement universitaire, continuent de boycotter toutes les élections sans succès. Quel bilan après 41 ans de boycott infructueuse », tel est le thème d’une discussion organisée le mercredi 25 novembre 2020 par le cadre « Deux Heures Pour Nous, Deux Heures Pour Kamita », à l’université II Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.
Mais aux termes de ces échanges, les discutions se sont terminées par des actes de violences. Le bilan fait état de trois blessés dont deux à la tête et un à la hanche et à l’épaule. Joint au téléphone par Noorinfos, Imhotep Bayala, du cadre « Deux Heures Pour Nous, Deux Heures Pour Kamita », explique : « Il s’agissait pour nous, de confronter la pertinence ou non du mot d’ordre de boycott lancé par certaines organisations estudiantines à la veille des élections en ce 21è siècle. Nous estimons qu’il faut revoir les stratégies et faire appel à d’autres outils de revendications politiques, que de rester sur un outil de revendication qui n’est plus adapté au temps et qui n’enregistre pas de résultats. Etant donné que c’est une tribune de débat d’idées, certains militants de l’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB) qui estiment que leur décision de boycott ne doit pas faire objet de contestation, ont usé de gourdins pour vouloir faire accepter leur opinion. »
Des mécontentements qui ont conduit à des affrontations, ont fait trois blessés dont deux à la tête et un à la hanche et à l’épaule. En tant que mouvement qui promeut la culture du débat critique, le cadre « Deux Heures Pour Nous, Deux Heures Pour Kamita » par la voix de Imhotep Bayala, entend saisir les autorités compétentes pour que le droit soit dit.
