Le vendredi 23 février 2024, au Goethe-Institut, à Ouagadougou, s’est tenue la cérémonie de dédicace du premier ouvrage de l’écrivain burkinabè Jean Sylvanus Ouali, intitulé « Quand passeront nos douleurs ». Cet événement a réuni d’importants acteurs du monde littéraire du Burkina Faso.

Jean Sylvanus Ouali entre de plain-pied dans le cercle des écrivains avec son œuvre « Quand passeront nos douleurs », un roman qui offre un regard sur la situation sécuritaire précaire que traverse le pays des Hommes intègres.
Composé de 94 pages réparties en neuf chapitres, l’œuvre emprunte à la symbolique de l’enfantement, illustrant ainsi neuf mois de douleurs, de difficultés et de souffrances, telles que celles endurées par une femme lors de sa grossesse. Le neuvième chapitre, portant le titre de l’œuvre, symbolise selon l’auteur le jour de la libération de l’oppression, où nos douleurs s’estomperont après l’accouchement.
À travers le personnage principal, Siema, l’œuvre met en lumière l’importance cruciale de la jeunesse dans une société dont la tranquillité a été profondément et brutalement perturbée.
«Il était temps pour moi de donner voix à nos sentiments, en particulier à ces jeunes oubliés, cette frange de la jeunesse destinée à prendre le relais mais qui souffre en silence, ignorée par la société.»
Jean Sylvanus Ouali
L’objectif est de transmettre un message et d’inciter toutes les strates de la société, sans distinction, à chercher des solutions pour que « nos douleurs disparaissent ».
Zakaria Soré, enseignant de sociologie à l’Université Joseph Ki-Zerbo, convaincu que c’est par le savoir que nous relèverons le défi posé par cette situation, a salué la quintessence du thème de l’œuvre, ce qui l’a incité à s’associer en tant que parrain de la cérémonie de dédicace.
« L’auteur parvient à saisir la réalité, dépeignant une gouvernance qui ne récompense pas à juste titre. L’œuvre nous offre l’espoir d’un avenir meilleur »,
Zakaria Soré, enseignant de sociologie à l’Université Joseph Ki-Zerbo
Jean Sylvanus Ouali conclut, « J’ai pu, à ma manière, exprimer nos réalités quotidiennes. Je vous laisse imaginer la suite ! » Cette œuvre, loin d’être purement fictionnelle, inspire la réalité.
À toutes les composantes de la société, il incombe désormais de déterminer quel sera notre rôle pour que nos douleurs s’effacent.
L’œuvre est disponible au prix de 3500 Francs CFA.
Désiré Sawadogo