Il s’est tenu dans l’après-midi de ce samedi 18 novembre à Ouagadougou, une conférence sur l’intelligence artificielle. L’activité est initiée par trois jeunes Burkinabè et intervient en marge de la semaine nationale du numérique.

C’est autour du thème : « Contribution de l’intelligence artificielle au développement du Burkina. Focus sur 5 axes majeurs: Éducation, santé, agriculture, culture PME, PMI », que s’est tenue la conférence sur l’intelligence artificielle (IA). Innovation majeure dans le monde, l’intelligence artificielle est un outil contributeur au développement dans tous les secteurs clés d’une nation. L’initiative, selon Bakary Barro, membre de l’organisation de cette conférence, vise à permettre aux burkinabè de connaître à travers cette rencontre, l’importance de l’IA et la saisir pour le développement du pays.
«Il est important de l’amener vers nos populations afin que le public Burkinabè, nos dirigeants, nos entrepreneurs, nos acteurs de la santé, de l’agriculture, de la culture et la plupart des secteurs qui sont importants pour le développement du Burkina, puissent saisir l’opportunité IA pour développer le Burkina Faso »
Bakary Barro, membre de l’organisation
Au cours de sa prestation, le panelistes comme indiqué dans le thème, s’est focalisé sur les 5 axes majeurs de développement du Burkina Faso.
Ainsi, pour chacun des domaines, l’état des lieux a été fait et des plans d’actions ont été proposés; lesquels plans, s’ils sont adoptés par les domaines concernés, permettront sans doute un plus de rayonnement.
«L’intelligence africaine va aider le Burkina sur plusieurs angles: dans l’éducation, la santé, l’ agriculture, la culture, les PME, PMI. L’intelligence artificielle va accompagner notre pays dans la gestion de sa crise sécuritaire aujourd’hui »
Kalifa Sankara, conférencier
Interrogé sur la question du chômage que pourrait entraîner l’utilisation de l’intelligence artificielle, l’homme des données en est certain et invite d’ailleurs les burkinabè à se disposer car dit-il d’ici 2030, 15% des emplois seront modifiés à cause de l’usage de l’intelligence artificielle. Cette raison, pense Kalifa Sankara, doit amener les burkinabè à adopter vite l’IA et s’en adapter afin d’éviter tout inquiétude dans les années à venir.
Il importe de noter que le conférencier, Kalifa Sankara est doctorant en Intelligence artificielle et responsable business intelligence à Eni France
François Yogo