Le monde entier célèbre ce 25 novembre, la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Placée sous le thème : « Tous UNiS, d’ici à 2030, pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », cette journée marque le lancement de la campagne « Tous UNiS » qui est une initiative pluriannuelle visant à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles partout dans le monde.
Pilotée par ONU Femmes, la campagne du Secrétaire général de l’Organisation des nations-unies « Tous UNiS d’ici à 2030, pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes » est une initiative pluriannuelle visant à prévenir et à éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles partout dans le monde. Elle invite les gouvernements, la société civile, les organisations de femmes, les jeunes, le secteur privé, les médias et l’ensemble du système des Nations-Unies à unir leurs forces pour lutter contre l’omniprésence, partout dans le monde, de la violence à l’égard des femmes et des filles. Les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre du système des Nations-Unies se dérouleront du 25 novembre au 10 décembre 2020 qui marque la Journée des droits de l’homme.
Pourquoi mettre fin à la violence contre les femmes et les filles ?
la violence à l’égard des femmes et des filles constitue aujourd’hui l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent.
La violence à l’égard des femmes s’entend comme englobant, sans y être limitée, les formes de violences physiques, sexuelles et psychologiques, telles que la violence d’un partenaire intime (coups, violences psychologiques, viol conjugal, féminicide) ; la violence sexuelle et le harcèlement (viol, actes sexuels forcés, avances sexuelles non désirées, abus sexuels sur enfants, mariage forcé, harcèlement dans la rue, harcèlement criminel, cyberharcèlement) ; le trafic d’êtres humains (esclavage, exploitation sexuelle) ; la mutilation génitale féminine ; le mariage précoce.
Les conséquences néfastes de la violence à l’égard des femmes sur le plan psychologique, sexuel et génésique affectent les femmes à tous les stades de leur vie. Par exemple, les désavantages éducatifs précoces constituent non seulement le principal obstacle à la scolarisation universelle et au droit à l’éducation des filles, mais ils sont également responsables de la limitation de l’accès à l’enseignement supérieur et se traduisent par des opportunités limitées pour les femmes sur le marché du travail.
Bien que la violence sexiste puisse toucher n’importe qui, n’importe où, certaines caractéristiques des femmes, telles que leurs préférences sexuelles, la présence d’un handicap ou leur origine ethnique, ainsi que certains facteurs contextuels, par exemple les crises humanitaires, dont les situations de conflit et d’après-conflit, peuvent accroître la vulnérabilité des femmes face à la violence.
La violence à l’égard des femmes continue d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles. Au total, la promesse des ODD (ne laisser personne de côté), ne peut être remplie sans mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles.