Le collectif Qu’on Sonne et Voix-ailes à l’occasion de l’Edition nationale du festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou, a livré un concert dans le 8 décembre 2020 au théâtre de verdure Sony Labou Tansi de l’espace culturel Gambidi de Ouagadougou.
Nous sommes le 8 décembre 2020 et il est 19h 22 mn. Dans les gradins de la scène, les spectateurs s’impatientent. En groupe ou à deux, le public venu d’horizons divers s’assoie par affinités. Soudain, C’est Brayak, l’animateur de la soirée qui prend le micro et capte l’attention de tout le monde. Après une brève présentation du programme de la soirée, il annonce aussitôt la prestation de Pazo, un jeune slameur. Puis s’ensuit la prestation de Badou, un autre slameur pour tenir en haleine le public avant la sortie du trio, vedette de la soirée.
Une fois le trio annoncé, ce sont les retentissements des guitares, de la batterie et des percussions qui font lever le public pour accueillir le groupe. Vêtus en blanc et noir, c’est avec le titre « Dire à bout portant » qu’ils débutent le concert en transportant les spectateurs dans leur style soft power. Pas moyen de rester indifférent. C’est parti pour un slam show en crescendo.
1h 30 mn durant, le trio a tantôt produit du slam rock, du slam reggae et bien d’autres. Un style qui a fait vibrer le public. Pour descendre la pression, ils enchainent des morceaux qu’ils exécutent avec une voix douce et apaisante avec d’autres artistes avec lesquels ils ont collaboré. Il s’agit de Claire Tipy sur le titre « L’odeur du kérosène », de Dabross sur le titre « Monsieur le président » et Damo du groupe « Kilé » sur le titre « Plume calciné ».
Le collectif Qu’on Sonne et Voix-ailes ont une semaine auparavant, présenté leur nouvel album sur la même scène. Un album de 12 titres intitulé «Black vanila » où ils rendent un vibrant hommage à « Hamidou Valian « , un membre du groupe décédé. Sur l’album, on retrouve des titres comme « Monsieur le président », « Artistes », « Indépendance bla bla », etc. Finalement c’est avec le titre « Artistes » que chacun va au gré de ses pas en se trémoussant et ce, jusqu’à à la toute dernière note musicale.
Harouna Neya (collaborateur)
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Il s’agit plutôt d’un album de douze (12) titres