La Fédération des Associations des Ecoles Coraniques du Burkina (FAECB) à présenté lors d’un point de presse ce mardi 23 mars 2024, à Ouagadougou le nouveau cadre fédérateur des écoles coraniques aux hommes de médias, ses objectifs ainsi que les membres qui constituent le bureau exécutif national.
«Nous avons désormais un cadre fédérateur des associations des écoles coraniques du Burkina qui est une opportunité d’accélérer et améliorer l’inclusion sociale des apprenants des foyers coraniques qui reste une préoccupation pour le Burkina (…) pour que personne ne soit laissée pour compte »
Drissa TRAORE, Secrétaire General de FAECB
A travers cette association, les responsables entendent apporter un plus d’aménagement dans les écoles coraniques. Elle veut contribuer au processus d’encadrement et d’accompagnement des acteurs concernés ce qui d’ailleurs justifient ses objectifs parmi lesquels figurent ceux-ci.
Drissa TRAORE, Secrétaire General de FAECB.
« Réorganiser et moderniser les écoles coraniques pour une meilleure offre éducative, contribuer à la création des centres de formation professionnelle et de réinsertion sociale au profit des apprenants des écoles coraniques, promouvoir le rôle et la responsabilité légale des écoles coraniques, promouvoir la complémentarité de l’école coranique et de l’école formelle. »
C’est entre autres les objectifs de la Fédération des Associations des Ecoles Coraniques du Burkina présidée par Sahabane NABOLLE. Pour parvenir à l’atteinte de ses objectifs, ce cadre fédérateur, à en croire ses leaders, interviendra dans plusieurs domaines y compris, la formation, l’éducation, les Droits Humains, la cohésion sociale et la culture de la paix, l’engagement citoyen et la participation citoyenne, la formation professionnelle et la réinsertion sociale, la protection des jeunes contre la violence et la toxicomanie.
En rappel, la FAECB est enregistrée sous le récépissé N°1751101 du 28/02/2024 et regroupe une vingtaine d’association membres. Cependant, elle reste ouverte aux nouveaux adhérents qui devront, s’acquitter du droit d’adhésion à hauteur de 25000F CFA, selon les premiers responsables.
François Yogo