Le vendredi 25 mars 2022, les chefs d’États de la Cédéao étaient réunis à Accra au Ghana, pour un nouveau sommet extraordinaire à huis clos. Apres examen de la situation, au Mali, au Burkina Faso et en Guinnée, les trois pays ayant perpétrés un coup d’Etat militaires dans la sous-région Ouest africain, Les sanctions sont maintenues l’encontre du Mali, tandis que le Burkina Faso et la Guinée se voient fixés des ultimatums.
En ce qui concerne la Guinée,
La Cédéao, les nouveaux dirigeant au pouvoir ont un délai d’un mois, soit jusqu’au 25 avril, pour présenter un calendrier « acceptable » pour la transition. L’organisation sous-régionale prévient que le pays fera face à des sanctions si ce délai n’est pas respecté. Pour Conakry, elle pointe au passage du doigt les manquements de la junte : délai pour des élections non respecté, priorités non définies, pas de progrès dans le processus, situation politico-sécuritaire en train de se dégrader, etc.
Le Burkina Faso sous pression
Si jusqu’à là le pays des hommes intègre « le Burkina Faso » a bénéficié de la grâce de la Cédéao risque des sanctions, également, si l’ancien président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, n’est pas libéré de sa résidence surveillée d’ici jeudi prochain, le 31 mars. Les dirigeants de la Cédéao souhaitent également que soit réduite la durée de la transition. Celle-ci est fixée, pour le moment, à 36 mois.
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