Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC), à rencontré les Hommes de media ce vendredi 10 mars 2023 a son siège à Ouagadougou pour présenter ses recommandations et voir Comment conduire les Emissions d’Expression directe EDD au Burkina Faso.
Le Conseil Supérieur de la Communication, recommande aux promoteurs des médias audio-visuels et aux animateurs et journaliste d’appliquer scrupuleusement la décision n° 1019-018/CSC du 19 aout 2019 portant réglementation des émissions d’expression directe sur les antennes des médias audiovisuels du Burkina Faso.
De choisir les animateurs sur les plateaux en fonction des thèmes abordés et de veiller à la préparation effective de chaque émission par équipe technique sous la responsabilité du directeur de station et du rédacteur en chef.
Il préconise de trouver des thèmes précis pour chaque émission d’expression directe, d’opérer des choix adaptés et pertinent des invités sur le plateau de débats. Et surtout d’interrompre immédiatement à l’antenne les intervenants indélicats notamment ceux dont les propos portent atteintes à la cohésion sociale et à la paix.
Cette décision survient suite au contexte particulier de crise sécuritaire et de tensions sociale sans précédant que traverse le Burkina Faso et les risques potentiels de fracture sociale. ayant aussi constanté depuis quelques temps des manquements récurrents dans la conduite des émissions d’expression directe sur les antennes de certains médias audiovisuels nationaux et particulièrement les radios FM.
Et en considérant que le rôle primordial des médias dans l’expression pluraliste des différents courant d’idées et d’opinions notamment à travers les émissions d’expression directe en tant qu’espaces ouverte, contribuant à l’effectivité de la liberté d’expression des citoyens Tenant compte des concertations qu’il a eu lieu avec les promoteurs des médias, les animateurs des EED et les organisations professionnelles des médias sur le sujet, Le conseil supérieur de la communication invite les médias à la mise en œuvre effective de ces recommandations et au strict respect des dispositions législatives.
le président du conseil supérieur de la communication Aziz BAMOGO soutien qu’il faut confier des émissions aux journalistes et animateurs professionnels et éviter que les médias du Faso ne puissent plus être utilisés contre le Faso.
il exhorte également aux médias à assumer pleinement leur responsabilité sociale dans ce contexte sécuritaire particulier que travers le Burkina Faso et invite à davantage de professionnalisme dans la conduite des émissions d’expression directe.
Amina KABO