Des tirs à l’arme automatique et l’arme lourde ont été entendus dans plusieurs camps militaires depuis 4h du matin.
Des tirs nourris ont été entendus au camp Sangoulé Lamizana (à Goughin), au camp Guillaume Ouédraogo (centre-ville) et à la Base Aérienne. Mais aussi à Kaya, dans la région du Centre-Nord. La tension monte également dans plusieurs autres camps du pays. Selon nos sources, il s’agit d’une mutinerie. Des soldats en colère exigent le départ «immédiat» du Directeur général de l’Agence nationale de renseignements. Ils dénoncent aussi «le mauvais équipement des soldats, la mauvaise prise en charge des blessés et des familles des victimes dans la lutte contre le terrorisme». Le départ du Président du Faso ne fait pas partie, «pour le moment», des revendications. Mais «la donne pourrait changer», indique une source militaire.
Dans un communiqué l’état Burkinabè tout en reconnaissant l’effectivité de tirs dans certaines ces casernes dément ces informations d’une prise de pouvoir et appelle les populations à rester sereines. Il réaffirme sa confiance à notre armée qui demeure républicaine.
Force et courage à nos Forces de défense et de sécurité (FDS) et Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). défense de la patrie (VDP).