Sous le thème « Construire la paix avec nos expressions culturelles », la 6e édition du Festival international Pulaaku a ouvert ses portes le Samedi 2 novembre 2024 au Centre national du spectacle et des arts (CENASA) à Ouagadougou. Du 1er au 3 novembre, cet événement célèbre la culture peulh tout en intégrant d’autres traditions, pour promouvoir la tolérance et la cohésion sociale dans un Burkina Faso en quête de paix.
Cette année, le festival se place sous le patronage du ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et sous le parrainage du consul honoraire de la Gambie au Burkina, Hamadoum Dicko. Pour Boureima Barry, coordonnateur du festival, la culture a un rôle crucial dans le rapprochement des peuples.
« Connaître la culture de l’autre permet de dépasser les préjugés. Ce festival a pour but de réunir tout le monde afin de communier et regarder tous dans la même direction », déclare-t-il avec conviction.
Le festival Pulaaku est devenu, au fil des années, un espace unique de rencontre et d’expression culturelle. Outre les performances musicales et les danses, les visiteurs peuvent découvrir des expositions d’artisanat et goûter aux spécialités de la gastronomie peulh, transformant la cour du CENASA en un lieu de partage et de convivialité. Pour Hamadoum Dicko, parrain de l’événement, « toute initiative qui rassemble les Burkinabè autour de la paix est précieuse ».
Le représentant du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Nestor Kahoun, a souligné quant à lui l’importance de soutenir ces expressions culturelles.
« Dans un contexte de tensions, cette démarche relève d’un patriotisme culturel exemplaire, » a-t-il déclaré.
Ce festival démontre comment la culture peut jouer un rôle décisif dans la construction d’un futur de paix pour le Burkina Faso. Il est aussi un appel à l’unité des Burkinabè au-delà des différences, par la célébration des richesses culturelles de chacun.