Alors que les chefs d’État-major des pays membres de la Cédéao se rassemblent à Accra ce jeudi pour discuter de la situation, l’option militaire demeure sur la table, mais ses partisans semblent être de plus en plus isolés.
L’envoyé spécial de de nos confère de France 24 au Ghana rapporte que les défenseurs de cette intervention font face à des difficultés tant sur le plan juridique qu’opérationnel, en plus des divisions qui existent au sein de la communauté africaine.
Parmi les défis majeurs, les désaccords inter-africains persistants, affaiblissant la possibilité d’une action militaire unifiée. Contrairement à cette approche, les États-Unis ont clairement exprimé leur préférence pour une résolution pacifique du conflit, prenant ainsi position contre toute intervention militaire.
Alors que les délibérations se poursuivent à Accra, il est de plus en plus évident que l’option d’une intervention militaire ne bénéficie pas du soutien proposé, face à des alternatives favorables sur la diplomatie et la paix.