Le lundi 28 août, à l’ouverture de la 29e conférence des ambassadeurs français à l’Elysée, le président français Emmanuel Macron a fortement défendu sa stratégie envers le Niger, soulignant qu’il ne tolérerait ni paternalisme ni faiblesse dans la diplomatie française. Cette rencontre de haut niveau visait à définir la nouvelle feuille de route de la diplomatie française, qui a récemment fait face à des défis dans plusieurs pays.
Macron, dans un discours passionné, a affirmé que ses décisions concernant le Niger étaient les bonnes et que soutenir le président nigérien Mouhamed Bazoum était essentiel pour maintenir des relations solides avec les partenaires de la France.
« Ni paternalisme, ni faiblesse, parce que sinon on n’est plus nulle part », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’une approche équilibrée et résolue.
Le président français n’a pas hésité à critiquer certaines capitales occidentales, dont Washington, Berlin et Rome, pour leur approche privilégiant la diplomatie dans la crise nigérienne. En contraste, Macron a réaffirmé la volonté de la France de soutenir une solution militaire si la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) décidait de prendre cette voie. Cette déclaration souligne la position ferme de la France envers la situation sécuritaire au Niger.
La crise au Niger a attiré l’attention internationale en raison des défis sécuritaires et politiques auxquels le pays est confronté. Alors que certains pays européens favorisent une approche diplomatique, la France maintient sa posture en faveur d’une solution robuste en partenariat avec les pays de la CEDEAO.
La Conférence des Ambassadeurs a ainsi mis en lumière les divergences d’opinion parmi les nations occidentales quant à la meilleure approche à adopter dans la crise nigérienne. Les prochaines étapes de la diplomatie française dans la région suscitent l’attention, alors que Macron s’efforce de maintenir une position forte tout en évitant les écueils du paternalisme et de la faiblesse.
