La 9e édition du festival « Au-delà du virtuel » s’est ouverte ce samedi 24 mai 2025 sur le site de sculpture sur granite de Laongo, à Ziniaré, dans la région du Plateau-Central. Pendant deux jours, cet événement culturel rassemble des Burkinabè de divers horizons autour d’un objectif commun : valoriser le patrimoine culturel tout en renforçant les liens sociaux, loin des écrans.
Le festival est organisé sous le patronage du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, avec comme parrain le Chef de Ziniaré, Naaba Sanem. Il se veut un cadre d’échange, de découverte et de partage autour des valeurs de paix, de solidarité et de responsabilité citoyenne. Dès le premier jour, les festivaliers ont eu droit à une immersion culturelle à travers des visites au Mausolée du Capitaine Thomas Sankara et au Musée de l’Eau à Ouagadougou.
Ce dimanche 25 mai, le programme se poursuit à Ziniaré avec la visite du Mausolée de Naaba Oubri, du Musée de la Femme de Kologuessé, du parc animalier et bien sûr, du site de Laongo lui-même, connu pour ses impressionnantes sculptures taillées dans le granite.

Sur place, l’ambiance est festive et chaleureuse. Le décor, inspiré de l’esthétique burkinabè, met en valeur les richesses culturelles du pays. Des prestations artistiques viennent rythmer l’événement avec des artistes de renom comme Kayawoto, Blem, l’Élue 111, mais aussi de nombreux jeunes talents locaux. Une belle occasion de découvrir ou redécouvrir la créativité musicale burkinabè dans toute sa diversité.
Présente au nom du ministre de la Culture, la directrice régionale Mme Traoré née Sanou Awa a salué l’engagement du promoteur Aziz Tiemtoré. Pour elle, ce festival est une vraie vitrine du patrimoine culturel et touristique, et un moyen de faire rayonner la région aussi bien au niveau national qu’international.
À Laongo, pendant ces deux jours, le public est invité à se déconnecter du virtuel pour mieux se reconnecter à la culture, à la nature et aux autres. Un rendez-vous culturel qui prouve une fois de plus que le Burkina Faso a du talent, de la mémoire et surtout, une forte envie de faire vivre ses traditions dans un monde en pleine mutation.