Les Assises nationales de l’Education se sont ouvertes ce jeudi 18 novembre à Ouagadougou. Présidées par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, elle se tiennent du 18 au 20 novembre en vue de repenser le système éducatif au Burkina Faso.
Pourquoi des Assises nationales maintenant ? Il faut dire que depuis 2015 qui a vu son accession à la magistrature suprême, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a voulu faire de l’école la locomotive du développement de notre pays, convaincu en cela que si la nature ébauche l’homme, c’est seulement l’Education qui parachève son humanité et en fait un être de culture, pensant, responsable et citoyen. Dès lors, l’école burkinabè est devenue un vaste chantier pour en faire un laboratoire où se fabrique le Burkinabè de demain et la société du futur
Pr Stanislas OUARO Ministre de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationale

Dans son discours d’ouverture, le chef de l’Etat a indiqué que ces assises s’inscrivent en droite ligne de l’engagement pris dans son programme politique « d’asseoir l’économie du savoir et bâtir l’école de demain par la promotion de l’innovation technologique comme moyen par excellence pour transformer le Burkina Faso dans les secteurs sociaux et de développement. »
« Dans un monde qui change, l’école ne saurait rester statique au risque de devenir inadaptée. Elle doit déceler les germes de changement et opérer les réformes nécessaires à son amélioration », a soutenu le président du Faso. Durant ces Assises nationales de l’Education nationale, il sera question pour les acteurs d’examiner différentes propositions « en vue de sceller un pacte national pour une éducation résiliente et de qualité pour tous les enfants de ce pays sans exclusion aucune, des villes et des campagnes ».
Le chef de l’Etat a invité les participants à mener des réflexions de sorte à contribuer à la construction d’une école solide et forte en phase avec les aspirations des communautés et les réalités socio-économiques de notre pays. « Nous devons, ensemble, oser inventer l’avenir pour offrir à nos enfants, les outils pour se réaliser eux-mêmes et hisser le pays des Hommes intègres dans le concert de Nations développées », a affirmé Roch Marc Christian Kaboré.
Pour le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, ces 72 heures constituent un rendez-vous important pour la communauté éducative en vue de questionner le système éducatif pour aboutir à un renouveau de l’école burkinabè. L’initiative de ces assises nationales a été saluée par le parrain, le président de l’Assemblée dont le discours a été prononcé par son représentant, Nestor Batio Bassière, vice-président de l’Assemblée nationale.