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6 avril 2025

PASPANGA : Un projet de renforcement des compétences de la filière cinéma au Burkina

Pendant 24 mois, les acteurs du cinéma Burkinabè auront la chance de renforcer leurs compétences dans les métiers intervenants du processus de fabrication d’un film. C’est un secteur qui nécessite une approche spécifique et stratégique pour accompagner le développement de l’industrie cinématographique au Burkina. Le collectif Génération film lance alors avec le soutien du Ministère Français de l’Europe et des affaires étrangères le projet PASPANGA qui s’inscrit dans la dynamique d’agir sur le capital humain et les mécanismes de soutien à la création afin d’instaurer un environnement favorable à la production et à la diffusion d’œuvres cinématographiques burkinabè de qualité.

Paspanga, répond à la nécessité de contribuer à l’émergence d’une industrie cinématographique Burkinabè viable. Elle met en pratique un partenariat dynamique et opérationnel entre les structures des arts de la scène et du cinéma du Burkina Faso, de France et d’Afrique.

Sur initiative du collectif GENERATION CREATIVE, co-initiateur et organisateur de Ouaga Film Lab, « PASPANGA », va consister avec les parties prenantes à l’animation de la plate-forme, à la mise en œuvre des activités, et à la mobilisation des partenaires techniques et stratégiques.

Paspange bien que faisant référence à un quartier mythique de la capitale Burkinabè trouve son origine dans les profondeurs de l’histoire. Il s’agit de faire du cinéma un axe important du développement culturel afin de lui donner son lustre d’antan, en s’appuyant sur les structures et formations existantes. C’est en cela, la dénomination du projet trouve tout son sens.

Ousmane Boundaone

Un projet, à trois composantes

Le projet répond à trois composantes, selon le directeur du collectif, Ousmane BOUNDAONE. D’abord, le renforcement du programme de formation aux métiers du cinéma ; ensuite, la mise en pratique d’un dispositif d’incubation de projets de films pour une meilleure insertion professionnelle des jeunes cinéastes Burkinabè ; aussi, la mise en réseau et le suivi, à savoir NETWORKING ET ACTION DE SUIVIDES BENEFICIAIRES ET DES PROJETS.

Une démarche innovante

L’innovation réside, dans la dynamique d’agir sur le capital humain et les mécanismes de création pour instaurer un environnement favorable à la production et à la diffusion d’œuvres cinématographiques burkinabè de qualité. Pour Pierre Muller, Directeur de l’Institut Français de Ouagadougou, ce projet est une belle opportunité pour mettre les partenaires locaux en réseaux, tout en renforçant les compétences pour plus de visibilité et de moyens afin d’avoir une dimension internationale, car le but est le renforcement des formations et structures existantes.

Outre, le renforcement du capital humain, « PASPANGA », est une plateforme collaborative entre plusieurs structures relevant des arts du spectacle et basées au Burkina Faso, en France et aussi sur le continent africain

La finalité de la démarche, est de créer une synergie entre la formation initiale, l’immersion dans les dispositifs d’accompagnement à la création, la production d’œuvre audiovisuelle et la mise en réseau professionnel et international afin d’impacter durablement l’écosystème du cinéma au Burkina.

Les bénéficiaires

Pour le représentant des bénéficiaires, Fréderic Kaboré, Directeur Général de l’Institut Supérieur de l’Image et du Son, l’histoire n’est pas fortuite d’où de PASPANGA, pour renforcer l’existant. Il estime, que le projet arrive à bon escient et la nécessité d’allier art et technique concours à sa mise en place.

C’est tout heureux, que Laurence Arnaud, représentant l’ambassadeur de France au Burkina a annoncé, le projet PASPANGA, au profit des étudiants inscrits dans les écoles de formation cinématographique, les techniciens et artistes aspirants aux métiers du cinéma et les jeunes professionnels en début de carrière, ce jeudi 12 Mai 2022 au siège du FESPACO en présence des acteurs de la culture et du cinéma en particulier.

Le projet est un financement du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères par délégation par l’Ambassade de France au Burkina à travers le Fonds de Solidarité pour les Projets innovants (FSPI) à hauteur de 610 000 euros pour une durée de 24 mois.

Ben Adama COULIBALY

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