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1 avril 2025

Burkina : Une épidémie de poliomyélite déclarée dans les cascades

Le choléra continue sa ravageuse extension avec 467 cas pour 9 décès au 29 août dernier. Trois régions sanitaires sont touchées : Le Centre, 449 cas pour 8 décès, le Centre-Ouest 17 cas dont 1 décès et le Centre-Est pour 1 cas confirmé. Les districts de Pissy et du secteur N°30 de Ouagadougou demeurent toujours dans le peloton de tête en ce qui concerne l’épidémie de choléra.

Ainsi, Pissy enregistre environ 2/3 des cas soit 292 cas pour 6 décès. Les zones de forte concentration de la maladie sont les secteurs 16, 17 et 18. Quant à la zone sanitaire du CMA du secteur n°30 avec 111 cas dont 1 décès, ce sont les secteurs 28 et 30 qui sont les plus touchés, selon le docteur Sylvestre Roger Tiendrébéogo, chargé de la surveillance épidémiologique à la direction de la lutte contre la maladie.

Une direction qui a naturellement renforcé les districts en médicaments, solutés et consommables pour le traitement gratuit des malades. Les mesures sont aussi renforcées dans l’isolement des malades, la limitation à un accompagnant, l’interdiction des visites et la désinfection des domiciles des malades.

Il ressort de leur constat, affirme le docteur Tiendrébéogo, que les zones à forte concentration de choléra ont des difficultés d’approvisionnement en eau. A Pissy par exemple, « il y a 130 puits qui n’ont pas de margelle.

Il s’agit des zones non loties ou nouvellement loties où le niveau de la salubrité est vraiment précaire ». A cela s’ajoute le péril fécal tels ces domiciles où le puits est à peine à 3 m des latrines alors que la norme est de 15 m au moins. Des latrines dont l’intérieur n’est pas isolé, d’où un risque d’infiltration et de contamination de l’eau.

« Compte tenu des pluies et de l’eau de ruissellement nous procédons à la chloration des puits avec l’hypochlorure de calcium. Un produit très efficace contre le vibrion cholérique », souligne le docteur Tiendrébéogo. Un redosage est effectué après les fortes pluies. Ces mesures sont soutenues par des campagnes de sensibilisation et d’information. « Maintenant, il y a des équipes de groupes relais, ce que nous appelons les crieurs publics, qui passent dans les marchés, les lieux publics et rappeler les mesures d’hygiène simples pour éviter la propagation de la maladie.

Le chargé de la surveillance épidémiologique confirme que des prélèvements ont été effectués dans les eaux des puits et les aliments des marchés des secteurs à forte concentration de cas de choléra. Les analyses sont en cours. Les entretiens effectués avec des parents de malades lui permettent de mettre en cause les sources d’alimentation en eau, surtout les eaux de puits et l’alimentation de rue de rue où souvent les règles d’hygiène ne sont pas du tout respectées.

NoorAdmin

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