La violence fondée sur le genre à un impact dévastateur sur les individus, les familles et les communautés. Chaque année, du 25 novembre au 10 décembre, il est organisé dans le monde entier ,une campagne de sensibilisation pour lutter contre les violences basées sur le genre. C’est dans le cadre que OXFAM en collaboration avec l’ambassade du Canada et des États-Unis mènent une campagne 16 jours d’activisme contre ce fléau avec à la clé une organisation d’un panel de discussions publiques sur les violences basées sur le genre ce Mardi 6 décembre à Ouagadougou.
Sous le thème » violences à l’égard des femmes et des filles dans le contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso » Ce panel avait pour but d’échanger sur les perspectives et expertises autour des questions de violences basées sur le genre dans le contexte de crise sécuritaire et de déplacements internes massif des populations au Burkina. Il a permis de faire le point sur la situation des VBG dans notre pays , tirer des leçons sur les bonnes pratiques en matière de protection et surtout partager les meilleurs recommandations pour améliorer les interventions auprès des communautés.
Quatre panélistes ont été convié à ce cadre d’échange. Pour la première communication il a été question de présenter les résultats de l’étude sur le genre dans les régions du Sahel et du centre Nord au Burkina présenté par Jean Olenga.
La 2ème communication à été présenté par Mariam Ouédraogo où elle s’est étalé sur les VBG dans les médias sur la question des exactions des groupes armés au Burkina Faso. C’était l’occasion pour elle de montrer les conséquences des violences terroristes sur des femmes déplacées internes de la région du Centre Nord.
Noelie Kouraogo quant à elle, elle s’est appuyée sur la situation de la prise en charge psychologique des survivantes des VBG.
La dernière communication a porté sur les actions du gouvernement dans la lutte contre les VBG, elle a été présenté par Marceline Yigo représentante du ministère en charge du genre.
A travers cette conférence publique OXFAM entend pouvoir rendre visible la situation de la violence basée sur le genre notamment les violences exercées sur les femmes et les filles au niveau du Burkina Faso.
Selon le directeur pays de OXFAM Burkina Omer Kabré, un résumé d’une étude sera faite, différentes interventions seront animées par des panélistes pour nous permettre d’appréhender la gravité de la situation et toucher le cœur de tout un chacun afin que nous nous engageons de façon consciente pour lutter contre ce fléau mondial mais aussi Burkinabè.
Un défi immense pour OXFAM et ces partenaires notamment le Canada qui apporte son soutien à cette lutte.
Son Excellence Lee Anne Hermann Ambassadrice du Canada au Burkina Faso apprécie le travail déjà fait avec OXFAM pour mettre fin à toute violence basées sur le genre
» A travers la mise en oeuvre de sa politique d’aide internationale féministe, le Canada place l’égalité des genres et le renforcement du pouvoir des femmes et des filles, le Canada reste engagé aux côtés du Burkina Faso dans ce combat » soutien t’elle dans son intervention.
Ainsi 16 jours d’activisme pendant lesquels ils tenteront de trouver des solutions et de renouveler leur engagement afin d’agir pour mettre fin à ce fléau d’où le thème « Tous unis contre les violences faites aux femmes et aux filles »
Oxfam est présente au Burkina depuis les années 70 et œuvre aux côtés des organisations paysannes et de la société civile locales, partenaires et alliées, en faveur d’une vie digne des populations pauvres.Pour Oxfam, la justice de genre n’est pas seulement une question de droit. C’est aussi un moyen essentiel pour construire des sociétés plus justes et de vaincre la pauvreté.
Clémence NEBIE