Le Burkina Faso, l’Afrique du Sud, le Nigeria et le Mozambique ont été officiellement retirés, ce vendredi 24 octobre 2025, de la « liste grise » du Groupe d’action financière (GAFI), l’organisme international chargé de lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Cette décision, annoncée à l’issue d’une réunion plénière à Paris, marque une reconnaissance des efforts significatifs déployés par ces pays pour renforcer leurs dispositifs de lutte contre les flux financiers illicites. Pour le Burkina Faso, inscrit sur cette liste depuis 2021, le GAFI salue notamment l’amélioration de la surveillance des institutions financières et des mécanismes de contrôle.
Cette sortie est perçue comme un signal fort aux partenaires économiques et investisseurs, ouvrant la voie à une plus grande confiance internationale et à un assouplissement des contraintes financières.
Selon les analystes, cette décision pourrait faciliter l’entrée de capitaux étrangers dans ces pays, améliorer leur image financière à l’international et renforcer la confiance des investisseurs.
Le Fonds Monétaire International (FMI) estime que figurer sur cette liste peut réduire les flux de capitaux étrangers de près de 7,6 % du PIB. En sortir signifie donc non seulement un gain en crédibilité, mais aussi un allègement potentiel des conditions de financement, aussi bien pour les entreprises que pour les ménages.
Pour le Burkina Faso, cette évolution pourrait se traduire par une amélioration de l’accès aux financements extérieurs, une baisse du coût du crédit et une impulsion favorable pour les secteurs productifs.