La confédération nationale de la culture a tenu ce vendredi 10 février sa rentrée culturelle et artistique sous le thème quelles contributions des médias à l’offre culturelle de reconquête du territoire national ? Une 3ème édition placée sous la présidence de monsieur le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
L’objectif de cette activité est de pouvoir échanger sur la façon dont les médias et les acteurs culturels peuvent apporter comme contributions et relever le défi sécuritaire qui préoccupe notre pays. Jouant un rôle majeur en tant que éveilleur de conscience et lanceur de messages c’était le lieu de trouver comment mettre à la disposition des médias les produits necessaires et comment les médias peuvent accompagner ces produits à atteindre les cibles et contribuer à ce que la paix revienne normalement dans le pays.
Pour répondre à toutes ces interrogations Il ressort de ce panel que les médias en situation de guerre constituent un moyen pour sauver l’âme et l’identité d’un peuple.
Les médias doivent être un facteur qui pousse à la sortie de crise. L’idée ici est d’être avec des médias forts attachés à la vérité et qui assument leur responsabilité sociale.
Ils doivent développer des critiques pointues qui permettent d’avoir des œuvres de qualité qui auront du succès au près du public. Aussi faut il noter que les médias représentent un refuge des produits culturels en période de crise et de guerre.
Pour Abdoul Aziz Bamogo président du Conseil supérieur de la Communication le pays a besoin d’avoir des produits culturels qui appellent l’ensemble de nos concitoyens à avoir des comportements qui aident à lutter contre le problème actuel.
« Il faudrait que les acteurs culturels mettent sur le marché les produits culturels et que dans un deuxième temps les acteurs du secteur des médias en fassent une large diffusion afin d’atteindre nos populations et qu’on puisse construire ensemble les conditions d’une paix et d’une cohésion sociale au Burkina Faso » à t-il affirmé
Pour Telesphore Bationo Président de la confédération nationale de la culture le thème est d’actualité parcequ’il part dans le sens de leurs préoccupations de savoir quel produit culturel utiliser pour la reconquête des territoires et comment les organes peuvent accompagner ces produits.
Comme attentes la confédération nationale de la culture voudrait à l’issue de ce panel pouvoir établir une feuille de route avec les partenaires et les médias et de voir concrètement comment ils peuvent aider à Impacter et à toucher les cibles pour que le Burkina Faso puisse retrouver sa paix datant.
« Nous souhaitons trouver des moyens pour qu’on puisse parcourir nos 372 mètre carré sans incident et sans soucis majeur. » Laisse entendre le président de la confédération nationale de la culture.
Cette rentrée culturelle et artistique se terminera par une soirée qui sera émaillée par la cérémonie de récompense des partenaires culturels au CENASA.
En rappel la confédération nationale est constituée de 6 fédérations et 611 associations. Elle a pour mission de renforcer la structuration, la synergie et les capacités des acteurs de la culturels non étatiques en vue d’améliorer leur contribution au développement culturel, économique et sociale du pays
Interpréter les pouvoirs publique sur la vie du secteur culturel national
Coordonner les interventions des fédérations sur les questions inter-filieres au plan national et international
Représenter les différentes filières culturels sur les questions inter-filière au plan national et international.
NEBIE CLÉMENCE/ NIKIEMA SONIA