L’actualité de la Fédération burkinabè de football (FBF) depuis plus d’une semaine est marquée par des controverses qui tendent à mettre en cause le bien-fondé de la décision du président de la faitière du football burkinabè, Lazare Bansse, de remanier son comité exécutif. Face à la presse ce jeudi 28 octobre 2021, le président Bansse tout en donnant les motivations de cette décision, a indiqué que « la FBF vit ces moments avec sérénité. »
D’entrée, Lazare Bansse indique que même si les raisons qui peuvent justifier ces moments lui échappent, le phénomène ne le surprend pas connaissant d’après lui, la logique qui anime certaines personnes évoluant dans cette discipline. « Selon leur vision, chaque bureau fédéral doit s’apparenter à un clan et la personne identifier comme ne faisant pas partie du clan en charge du pouvoir fédéral doit être ostracisée ou black listée », soutient-il.
Pour Lazare Bansse, le choix de ce moment post AG de la FBF en août dernier, trouve sa justification dans le dessein de donner de la proactivité à la mise en œuvre de son programme en rapport avec les délibérations de l’AG et les préoccupations exprimées par les membres fédéraux lors des concertations que le comité exécutif a eu avec eux. « En établissant le bilan d’une année de fonctionnement du comité exécutif, il m’a paru nécessaire d’apporter le réaménagement issu de la décision du 15 octobre 2021 en vue d’assurer un meilleur fonctionnement du comité exécutif. Ce réaménagement s’inscrit ainsi dans une dynamique de définition de nouvelles bases de travail et d’aller ensemble vers les objectifs communs que j’ai indiqué aux uns et aux autres dès ma prise de fonction », explique M. Bansse.
Du réaménagement de l’administration fédérale
Lorsque je suis arrivé, je suis de suite, mis au travail avec le personnel permanent de la fédération que j’ai trouvé sur place et cela sans à priori. Mais assez rapidement, j’ai fait un constat simple qu’ils étaient nombreux parmi ce personnel à ne pas prendre leur travail au sérieux avec conscience professionnelle. C’est notamment une non observance des horaires de travail et surtout, un absentéisme quasi général qui pouvait durer des jours pour certains. Or, tout ce personnel est salarié et il est attendu de lui de la performance et un bon fonctionnement de l’administration fédérale », se justifie le premier responsable de la FBF qui en appelle au sens de responsabilité et à la cohésion autour de l’essentiel, le développement du football burkinabè.