Une tribune a été donné aux séries africaines dans l’après-midi du jeudi 4 Novembre 2021 au petit Méliès de l’Institut Français de Ouagadougou. Quant n’est-il du devenir des séries Africaines ? Comment développer l’industrie des séries sur le continent ? Tant de questionnements où les réflexions ont été menée par Naraogo SAWADOGO, Mamadou Gnanou à la Table de Amélia Bazi

« La série par essence est destinée à la télévision dans l’objectif d’enrichir son programme » dit Mamadou Gnanou. Et il y’a un espoir quant au devenir des séries. Pour cela il faut s’atteler à attribuer une qualité aux séries. Pour appuyer les propos de Gnanou, Naraogo indique qu’il faut discuter pour trouver « la place de la série dans le cinéma Africain ». Pour lui, les séries restent incontournable dans le quotidien des gens. Et il faut attribuer à la série, la nécessité et les conceptions réelles en termes de qualité, afin qu’elle puisse s’exporter mais tout en faisant attention au public cible. La série tout comme l’art a une fonction et un objectif à atteindre. Et au-delà du message il y’a l’émotion qui est visée.
Des difficultés mitigent la place de la série. Et l’essence de la problématique de la série d’après Mr Gnanou est le financement. L’incompréhension de l’État sur le fait que l’avenir du cinéma ne dépend pas des partenaires privés ne reste pas en marge. Face à cela un appel est lancé à l’État d’agir au-delà de ce qui se fait déjà. Quant au scénariste, travaillez au perfectionnement, se former d’avantage, racontez l’histoire de l’Afrique soit même tout en tenant compte du public cible.

Mr Gaston Kaboré se réjouis de ce débat d’idée qui donne plus d’éclaircissement sur le cinéma Africain. Et face aux difficultés que rencontres les séries, il arrache ces mots à Ernesto Guevara « Soyons réaliste, exigeons l’impossible ». Il lance un appel à tous pour la préservation et au développement de nos imaginaires. << Nous devons nous réveiller>> dit-il.
Wentoin Sévérine NIKIEMA