Le lion est le deuxième témoin à comparaître devant la barre ce mardi 15 novembre est, Commandant du BIA (Bataillon d’infanterie armée) de Koudougou et chef de la 3ème région militaire au moment des faits, pour Boukary Kaboré « le coup du 15 octobre 1987 a été minutieusement préparé et savamment orchestré ».
D’entrée il deplore le non enregistrement et la retransmission du procès sur les medias. Ce procès est un procès pour l’Afrique et non pour le Burkina seulement a t’il inquiété avant de déplorer la question des martyrs car nous sommes en Afrique et on ne saurait déterré un corps pour quelques motifs qu’ils soient, tout en sollicitant la clémence du tribunal pour écouter d’autres témoins.
Dans son récit, Boukary Kabore est reste persuadé que la sécurité était bien au courant de ce qui se tramait et les événements du 15 octobre ont été minutieusement préparé, pour avoir abordé la question avec Thomas, je devais pas touché à un seul des cheveux de Blaise.
Thomas Sankara reste un homme particulier, n’en déplaise aux détracteurs. Il a rempli parfaitement sa mission, c’était l’intégrité par excellence.
Pour cela, il était inconcevable d’abattre Thomas dans ma caserne, car ma mission était d’assuré la sécurité du président. Non plus le BIA n’avait pas d’éléments douteux en son sein tout comme Blaise Compaoré a menti autant sur son arrestation que sur la mort de ses éléments.
Ces éléments rassemblés, la défense de la partie civile en l’occurrence Me Farama demande une confrontation entre le témoin Boukary Kabore et le Gilbert Diendére au sujet du fait que ce dernier nie n’avoir pas eu vent de rumeurs d’attaque ni du BIA, ni de la FIMAT, ni de l’ETIR
Aussi,il demande la citation à comparaître de Ouedraogo Rasmane chauffeur du témoin et Yodo René, son aide de camp.
Toutefois, le témoin déplore la présence du président Blaise Compaoré qui pourrait dire si lui ses propos sont avérés ou fausse.
L’audience se poursuit ce 17 octobre avec la comparution des autres témoins et celui de Boukary Kabore.
Abdallah SANOGO
