Démé Diakalia, adjudant chef major à la retraite, en service à l’EMC « Escadron motocycliste commando” à l’époque des faits paraissait devant la barre pour complicité d’attentat à la sûreté de l’État pour avoir aider, faciliter, le capitaine Blaise Compaoré, Gilbert Diendére et Hyacinthe Kafando à perpétré le coup du 15 octobre 1987.
Dans son exposé à la barre, il ressort très peu de coïncidence entre le PV (Procès Verbal) d’instruction et son audition à la barre.
Ce dernier affirme, qu’il avait un rôle de mécanicien et qu’il n’avait pas d’attribution en niant tous les faits a lui reproché autant par le parquet que par la partie civile. Il estim, qu’en allant à la FIMAT l’idée était de sécuriser la population contre les cas de banditisme car en pareil circonstance on instaure le couvre-feu. Aussi, j’avais une mission de cohabitation, une fois à la base du FIMAT. L’accusé va plus loin, en disant qu’il n’était pas au courant du coup d’État bien qu’il ait entendu des tirs pendant son entraînement au conseil non loin du théâtre des opérations. Il dit, avoir tout imaginé car il était difficile de chercher à comprendre sur place.
La partie civile se dit ne pas être surpris de l’attitude des accusés en témoigne les points de discorcandes qui ressortent des différentes déclarations mais restent satisfait en attendant la comparution des témoins.
Le procès reprend ce mardi 16 novembre avec les questions du conseil de l’accusé et la comparution de Ouedraogo Thibaut, chef de l’EMC. Au même moment, à la suite des ces accusés les témoins qui avaient été « libérés » à la pause, à 13h, par le président du tribunal comparaîtront à la barre.
Abdallah SANOGO
