Les Burkinabè étaient dans les urnes le dimanche 22 novembre dernier pour élire le président du Faso et les députés à l’Assemblée nationale. En attendant les résultats définitifs de ces élections, certains Burkinabè de la ville de Koudougou se prononcent sur le déroulement du scrutin et leurs attentent vis-à-vis des prochains dirigeants du pays.
« … Les élections de 2020 se sont bien déroulées dans l’ensemble. Même s’il y a eu quelques irrégularités cela ne devrait pas entacher le scrutin. J’attends alors que le prochain président du Faso soit beaucoup plus rassembleur, qu’il fasse de sorte qu’il n’y ait pas de personnalité plus puissante que l’Etat, qu’il veille à la satisfaction des promesses faites lors de la campagne électorale, qu’il tienne compte des préoccupations du peuple, de l’emploi pour les jeunes. Aux futurs parlementaires, nous souhaitons qu’ils votent de bonnes lois, qu’ils soient à l’écoute du peuple burkinabè et qu’ils évitent les clivages, l’ethnisme, le racisme, et qu’ils tiennent compte des préoccupations des fonctionnaires et l’emploi de la jeunesse surtout. »
« …Je pense que les élections se sont bien déroulées. Il y avait des observateurs qui surveillaient, donc je pense que la transparence y est. Ce que j’attends du prochain président et des représentants à l’Assemblée nationale est qu’ils fassent leur travail parce que nous les jeunes avons besoin de travail. Ils doivent vraiment créer des emplois et régler aussi cette histoire de terrorisme c’est les plus importants actuellement. »
Un anonyme…
« Au regard de tout ce que nous avons suivi sur les médias par rapport à la campagne électorale et déroulement du scrutin, je pense qu’il y a motif de satisfaction. Du prochain président et de nos représentants à l’Assemblée nationale, j’attends déjà qu’ils nous ramènent la stabilité dans le pays. Le Nord et l’Est sont deux zones qui ont été impactées durant ces cinq dernières années. Nous espérons vraiment le retour au calme pour que chaque citoyen puisse retrouver ses habitudes et son quotidien. Nous attendons aussi qu’ils redressent l’économie nationale parce que de nos jours, il est vraiment difficile pour le Burkinabè lambda de joindre les deux bouts. «
Propos recueillis par Clémence Nébié, correspondante à Koudougou