Quelques jours après la confirmation des résultats des élections couplées du 22 novembre 2020 qui a consacré la réélection du candidat Roch Marc Christian Kaboré du Mouvement du peuple pour le progrès (parti au pouvoir), le futur locataire du CFOP, Eddie Komboïgo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Kadré Désiré Ouédraogo du mouvement Agir ensemble et Me Ambroise Farama de l’Organisation des peuples africains sont allés féliciter le vainqueur à la présidentielle de novembre dernier ce mardi 22 décembre 2020.
Vainqueur de la présidentielle du 22 novembre 2020 avec 57, 74% des voix selon la confirmation du Conseil constitutionnel, Roch Kaboré rempile ainsi pour un second mandat. Déjà après l’annonce des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), plusieurs candidats avaient effectué le déplacement pour féliciter l’ancien et nouveau locataire du palais de Kosyam.
Le premier à être reçu ce mardi matin par le président du Faso est le candidat Eddie Komboïgo du CDP. « Nous sommes venus le saluer et l’inviter à être le président de tous les Burkinabè, lui demander aussi de respecter ses engagements de campagne, notamment la réconciliation nationale, la relance économique et surtout le retour de la paix tout en lui rappelant notre disponibilité à œuvrer à ses côtés lorsqu’il s’agira de l’intérêt supérieur de la nation et jouer notre rôle puisque nous sommes le deuxième parti officiel en nombre de députés. En tant qu’opposant, nous allons apporter la critique constructive pour qu’ensemble, nous puissions construire le Burkina », a laissé entendre le président du CDP.
A la suite du candidat du CDP, c’était au tour de Kadré Désiré Ouédraogo du mouvement Agir Ensemble d’être reçu par Roch Kaboré. Dans une démarche républicaine, le candidat malheureux a présenté ses vœux de succès au président réélu car pour lui, « au-delà des divergences, nous avons tous le devoir de défendre les intérêts du Burkina. »
Le troisième candidat a être reçu, Me Ambroise Farama de l’Organisation des peuples africains. Il estime pour sa part, « que c’est un devoir et qu’il était intéressant de connaitre les grandes déclinaisons de son quinquennat qui semble ambitieux même si les avis divergent sur certains points. »
Abdallah Sanogo