C’est sur une création d’Irene Tassembedo que la cérémonie officielle de la trentaine édition de Jazz à Ouaga a été lancée ce vendredi 29 avril à l’institut Français de Ouagadougou. Placée sous la présidence de Valérie Kaboré, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme du Burkina et le parrainage de l’homme d’affaire burkinabé Lassiné Diawara, la cérémonie d’ouverture de Jazz à ouaga a tenu toute sa promesse.
Plusieurs personnalités étaient au rendez-vous de cette soirée d’ouverture. Pour la première fois dans l’histoire d’un festival au Burkina, des anciens ministres de la culture et de la communication et ceux en fonction aujourd’hui étaient ensemble.
En ouvrant officiellement les scènes de Jazz à ouaga 30 ans, Valérie Kaboré la ministre burkinabé en charge de la communication et de la culture a qualifié ce festival d’un véritable label pour la musique burkinabé et africaine.
En accueillant ces invités, le coordinateur de Jazz à Ouaga se réjouit de la mobilisation du public malgré la situation sécuritaire du pays. Pour Abdoulaye Diallo, chaque année de Jazz à Ouaga est une épreuve à surmonter.
Le spectacle d’ouverture a été assuré par deux groupe de musique. D’abord l’incroyable et talentueux Patrick Kabré a été invité à présenter son tout nouvel album TANSOBA, un spectacle bien accueilli par le public du grand Méliès.
La suite fut une découverte, sur scène, le Claviériste malien Cheick Tidiane Seck accompagné de musiciens Burkinabè comme Moïse Ouattara à la Batterie, Achille Ouattara à la guitare Basse. Le concept « le Jam Géante » que le public de Ouagadougou découvre pour la première a permis à plus de 5 voix de se produire sur scène, Smockey, ATT, Tall Motagua et bien d’autre.
Jazz à ouaga à 30 ans aujourd’hui, et jusqu’au 07 mai le public pourra découvrir une Centaine d’artistes sur scène, des ateliers, des masters class et des Residence de création sont également programmé pour cette édition.
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