Le Gouvernement de la Transition a annoncé l’arrestation, le 1ᵉʳ août dernier, d’un groupe composé de militaires et de civils, accusés d’avoir planifié des actions visant à déstabiliser les institutions de la République du Mali.
Selon le communiqué officiel, ces individus, qualifiés d’« éléments marginaux des Forces Armées et de Sécurité », auraient agi en lien avec des États étrangers pour « briser la dynamique de la Refondation » et compromettre les efforts en cours dans la lutte contre le terrorisme et pour la consolidation de la souveraineté nationale.
Un ressortissant français mis en cause
Parmi les personnes interpellées figure un ressortissant français, Yann Vézilier, présenté par les autorités comme un agent du service de renseignement français. Ce dernier aurait, selon la même source, mobilisé des responsables politiques, des acteurs de la société civile et des officiers supérieurs, dont les généraux de brigade Abass Dembélé et Néma Sagara.
Complot déjoué grâce aux services spécialisés
Le gouvernement indique que la conspiration a été mise en échec grâce au « professionnalisme et à la vigilance » des services spécialisés. Les enquêtes judiciaires se poursuivent afin d’identifier d’éventuels complices et de déterminer l’étendue du réseau.
Appel au calme et à la vigilance
Condamnant fermement cet « acte subversif », le Gouvernement de la Transition a assuré que « la situation est totalement sous contrôle » et a invité la population à rester calme et vigilante. Les autorités réaffirment la détermination des Forces Armées et de Sécurité à poursuivre leur mission de lutte contre le terrorisme, « sous toutes ses formes », au sein de la Confédération des États du Sahel.