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14 mars 2025

« La nuit de la résistance » : pour résister à l’invasion de l’extérieur en générale et de la langue en particulier

Débutée le 12 décembre 2020, la 3e édition du Festival des identités culturelles, a tenu sa traditionnelle « Nuit de résistance » dans la soirée du jeudi 16 décembre 2020 à l’espace culturel Gambidi de Ouagadougou. Au cours de cette nuit, les hommes de culture ont partagé leurs expériences.

 Nous sommes dans la soirée du 16 décembre 2020 et il est 16 h. Les scénographes arrivent à l’espace culturel Gambidi à bord d’un camion. A l’intérieur, l’on peut percevoir des motos de marques anciennes. Des CT, des kamikos, et bien d’autres marques servant à faire la scénographie. Les scénographes au nombre de 4, s’arrachent pour que la soirée soit belle. Les motos sont placées en cercle avec au milieu, un tas de bois pour faire un grand feu.

A 20 h, le grand feu est fait et tout autour, le public. « Je ne peux rien apporter au monde, si je n’ai pas quelque chose de diffèrent », sont les mots de Paul Zoungrana, le premier à intervenir. « La nuit de la résistance » est un moment ou les festivaliers se donnent des idées sur comment résister à l’invasion de l’extérieur en générale et de la langue en particulier.

« Le théâtre doit être réinventer en fonction de soi. Le théâtre pour être une forme de résistance, doit être renommer, doit questionner les costumes, les symboles, les langues et créer un marché national de théâtre », a insisté Paul Zoungrana.

Aussi la « Route des chefferies », qui est un modèle de résistance au Cameroun, a été présentée par Stéphanie Dongmo, la présidente de Cinéma numérique ambulant au Cameroun. La route des chefferies œuvre pour la sauvegarde du patrimoine camerounais à travers la constitution de bases de données, la création de musées endogènes et de cases patrimoines qui sont des musées communautaires.

La soirée s’est terminée par la communauté Yatcé dont l’histoire a été contée. Seydou Kouanda et les notables de la communauté Yatcé ont durant 1h30mn, retracés l’histoire depuis l’origine de cette communauté. La gastronomie patrimoniale du Burkina a été à l’honneur. Comme plat de résistance servis au public, le Tô à la sauce oseille accompagné du « Dolo », la bière de mil.

Arouna Neya (collaborateur)

Ben Adama COULIBALY

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