La Journée internationale du Travail a été marquée ce jeudi 1er mai 2025 par un important meeting organisé à la Bourse du Travail de Ouagadougou par l’Unité d’Action Syndicale (#UAS). En l’absence de la traditionnelle marche, interdite pour des raisons de sécurité, les centrales syndicales ont maintenu la mobilisation dans un format statique et ont remis leur cahier de doléances à M. Mathias Traoré, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale.

La plateforme revendicative aborde des sujets variés tels que la revalorisation des salaires, la sécurisation des lieux de travail, la protection du secteur informel et la liberté d’organisation syndicale.

Plusieurs travailleurs issus des secteurs public, privé et informel ont répondu à l’appel des syndicats. À travers des discours et des slogans, les participants ont exprimé leur inquiétude face à la précarité, à l’augmentation du coût de la vie et aux atteintes aux libertés syndicales.
Dans les différentes interventions, les responsables syndicaux ont insisté sur la nécessité d’un dialogue social sincère et d’une gouvernance qui tienne compte des préoccupations des travailleurs.
La journée du 1er mai « offre l’occasion de réaffirmer l’importance des contributions des travailleurs à la marche du pays », a déclaré le PDM Ernest Ouedraogo.
Après la remise de la plateforme, le ministre de la Fonction publique a accusé réception du document et s’est dit disposé à examiner les préoccupations soulevées.
La cérémonie s’est achevée en fin de matinée dans le calme, sur une note d’appel à la vigilance et à la solidarité
SARAH DABONÉ