Le Club des Amis de l’Unesco des Universités de Ouagadougou (CAU-UO) a, dans la journée du 27 mars 2021, au sein de la Commission Nationale Burkinabè pour l’UNESCO, à Ouagadougou, célébré en différé la Journée Internationale des droits de la Femme. Objectif, initier les femmes à l’utilisation du numérique afin de s’autonomiser financièrement et impacter son environnement.
« Défi financier, place de la femme dans un monde en perpétuel numérisation ; Enjeux et perspectives » est le thème qui a fait office d’échange dans la matinée du samedi 27 mars 2021 entre la gente féminine. En effet, connu pour être célébré le huit (8) mars de chaque année, cette traditionnelle journée dédiée à la femme organisée par le CAU-UO s’est vue corroborée par une communication et une formation en marketing digital au profit des femmes et jeunes filles.

Selon la présidente du club, Mademoiselle Hodia Euradis Sané, le choix de ce thème et de la célébration en différé de cette Journée répond à un besoin de réflexions pluridimensionnelles dans la méthode et la manière de la commémorer. Pour Mademoiselle Sané, il était impérieux de réunir les femmes et les jeunes filles autour d’un idéal, celui de d’amener cette frange à percevoir cette journée comme une aubaine pour le renforcement de leur capacité à l’utilisation de l’outil numérique pour booster leurs entreprises et industrialiser les pratiques féodales. « Le monde étant à l’ère du numérique, et initier cette nouvelle pratique à la femme, lui permettra de mieux promouvoir ses droits et l’utiliser positivement en vue d’être financièrement autonome, de s’impliquer davantage dans la gestion économique de la famille et d’impacter son milieu », a indiqué la patronne du CAU-UO. La présidente du CAU-UO a par ailleurs, invité l’ensemble des couches féminines à s’investir davantage dans les mouvements et coopératives qui sont un cadre d’expression et de réalisation des préoccupations de la femme.
Je suis très heureuse vis-à-vis de la mobilisation, car les femmes ont répondu présentes à l’appel.
Mademoiselle Hodia Euradis
Au nom du Club des Amis de l’UNESCO des Universités de Ouagadougou, je remercie les Co-marraines et le Parrain sans qui l’activité ne verrait pas le jour. Ils ont été d’une générosité inestimable et d’un apport inéluctable à l’organisation réussie de la journée », a-t-elle signifié.

A en croire la Co-marraine, Coordonnatrice du WANEP Burkina, madame Alice Soulama, le club Unesco est un tremplin qui transcende de l’état embryonnaire à l’état de maturité car, il permet de renforcer les capacités des jeunes dans la promotion de la paix, des droits des Hommes, mais des femmes et jeunes filles en particulier. « Célébrer ce jour, c’est comme si on se célébrait nous-même. Et quand on aborde la question de leadership, c’est grâce au club Unesco que nous sommes aujourd’hui à un niveau élevé », a expliqué madame Soulama. La Coordonnatrice du WANEP Burkina, a exhorté les femmes et les jeunes filles à s’investir davantage dans l’application et l’appropriation de la résolution P25 du conseil des Nations Unies au pays des hommes intègres qui favorisera une disposition adéquate de la célébration de la Journée Internationale des droits de la femme.

Selon la marraine de la cérémonie, la Directrice Générale d’ESSAKAN Solar SAS, madame Emma Marie Blanche Kantiono, « une femme leaders doit savoir conduire les autres à bord avec elle, les motiver et les encourager à atteindre les étoiles »
Emma Marie Blanche Kantiono
et d’ajouter que « lorsqu’une graine sème et ne produit pas de fruit, elle n’a pas sa raison». Notons qu’à l’occasion de ladite journée, le CAU-UO a procédé à la remise, dans la matinée du dimanche 28 mars, de don de vivres à l’endroit du centre Delwendé de Tanghin relogé à SAKOULA.
En rappel, le Club des Amis de l’Unesco des Universités de Ouagadougou (CAU-UO), est une association estudiantine laïque, à but non lucratif, affiliée à la Fédération Burkinabè des Associations, Centres et Clubs UNESCO (FBACU) dont la mission régalienne est d’aider l’UNESCO dans la promotion de la paix dans le monde à travers l’éducation, la science, la culture et la communication. Le CAU-UO milite aussi dans la promotion des droits de l’Homme. Avec la mise en place de son plan d’action biennal, il se donne les moyens, tant bien que mal, de réaliser ses activités entre autres « la diversité culturelle ; la journée internationale de la paix ; la journée internationale des droits de la femme ; la nuit du conte et de l’humour ; le festival scientifique et culturel des clubs Unesco universitaires d’Afrique de l’Ouest (FESCUAO)…»
Aboubacar Dipama