C’est bientôt la fête de tabaski,Badou , musulman et père de famille à l’obligation de sacrifier un bélier pour la fête. Chez lui , il élève un mouton dans l’intention de respecter cette tradition islamique. Mais son fils de 9 ans , Sada et le mouton sont inséparables, une relation qui change les ambitions de Badou .
« Le mouton de Sada » c’est de ce film qu’il s’agit du réalisateur sénégalais Pape Bouname LOPY. Un film en compétition dans la catégorie perspective.
A 40 ans Badou le père de Sada veut Honorer la tradition du sacrifice de mouton à la Tabaski, la plus importante des fêtes musulmanes. Une pratique qui exige à tout musulman de tuer un mouton pour commémorer la force de la foi d’Ibrahim.
Badou est technicien réparateur de télévision a Dakar. Avec son revenu faible , s’acheter un mouton est quasi impossible, alors il fait élever un bélier à la famille pour pouvoir Honorer cette tradition.
A 9 ans, son fils Sada est amoureux de l’animal, les deux sont presque inséparables et même complice.
Son père avait fuit le village l’année précédente car n’ayant pas pu faire le sacrifice du mouton. Cette année le mouton qu’il a élevé est pret , la fête s’approche
Et un jour, Badou se rend compte que son mouton destiné au sacrifice a disparu et son fils aussi.
Il se lance, alors à la recherche des deux , jusqu’à les retrouver un moment, c’est en ce moment que les relations entre le fils, sa femme prend un coup .
Sada son fils ne veut pas la mort de Dou son animal de compagnie désormais.
Le père Badou, est obsédé au respect de la transition, sa femme elle joue à la médiation.
Tout est mis en œuvre pour le sacrifice de mouton jusqu’au jour où Sada passa la nuit dans l’enclos de « Dou » son mouton.
Alors, le papa va alors comprendre qu’il faut de l’argent pour un autre mouton, vend des téléviseurs de son atelier, sa femme lui complète et avec 35 000 CFA, il parti dans un autre village. Après recherche le moins cher des mouton lui revenait à 45 000 CFA.
C’est la fête, tôt le matin les musulmans sont à la prière, Sada aussi.
A son retour Badou fait manger le mouton sous le regard souciant de son Fils Sada et de sa femme.
Il sait alors qu’il peut exister une relation entre les humains et les animaux.
« Voici comment la famille de Bado s’est réconciliée »
Pour le réalisateur ce film retrace ses émotions à lui. Tout petit , il avait du mal a égorger un animal domestique confit-il.
La direction photo qui a séduit le public en salle à été assurée par Amath Niane il confie que le film a été tourné en saison hivernale avec toutes les difficultés de cette période et aussi avec les moyens de bord.
Clémence Nebié