Les membres du Rassemblement des Organisations de la société civile pour la cohésion et la paix au Burkina Faso étaient face à la presse ce mercredi 25 novembre 2020. L’objet de cette rencontre avec les hommes et femmes des médias, était d’interpeller les acteurs politiques, à apaiser les tensions.
Pour Richard Silga, coordonnateur dudit rassemblement, la démocratie burkinabè s’est une fois encore manifestée à travers un scrutin « transparent, paisible et exempt de violences électorales » en dépit de quelques manquements organisationnels. Selon les conférenciers du jour, le double scrutin présidentiel et législatif, s’est déroulé dans un climat véritablement pacifique digne de la tradition électorale du Burkina.
Mais face aux revendications des candidats signataires de l’accord politique de Ouaga, le Rassemblement des OSC pour la cohésion et la paix au Burkina estime que « cette prise de position hâtive et prématurée est de nature à jeter un discrédit sur la Commission en charge de l’organisation des élections et à détériorer le climat social déjà fragile du fait du terrorisme. » « Aussi, voudrions-nous lancer à l’endroit du CFOP, l’appel à reconsidérer sa position et à toute la classe politique, à privilégier le dialogue pou préserver la paix et la cohésion sociale dans notre pays. Du reste, les insuffisances de la Ceni sont imputables à toute cette classe politique et les conséquences sont préjudiciables aussi bien à la majorité qu’à l’opposition politique », martèle M. Silga.
Abdalah Sanogo