La 2e édition de la Semaine du Cinéma Chinois a été officiellement lancée à Ouagadougou ce mardi 17 septembre 2024, lors d’une conférence de presse riche en échanges entre les organisateurs et la presse.
Cet événement, organisé par l’ambassade de Chine au Burkina Faso en partenariat avec le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme et les organisateurs du FESPACO va se dérouler du 19 au 22 septembre 2024 à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.
Cette édition se place sous le signe de la promotion de la diversité culturelle et du renforcement des liens entre la Chine et le Burkina Faso à travers le septième art. La semaine va se tenir sous le thème : « Burkina Faso et république populaire de chine : les enjeux d’une coopération cinématographique et audiovisuelle ».
Au programme, 18 projections sont attendus avec la réalisation d’un court métrage composé des acteurs burkinabè.
Selon l’attaché de l’ambassade de Chine au Burkina Faso, GAO Erqian, a souligné l’importance du cinéma en tant que vecteur de rapprochement entre les peuples et de compréhension mutuelle. Le cinéma est un pont culturel qui permet de découvrir et de comprendre la culture, les valeurs et l’histoire de l’autre.
Cette semaine est une occasion pour le peuple burkinabè de mieux connaître la Chine à travers des films qui reflètent notre société, notre histoire et nos aspirations Il a également exprimé son enthousiasme quant à la participation croissante du public burkinabè à cet événement annuel.
Pour Alex Moussa SAWADOGO, délégué général du FESPACO, c’est une initiative a félicité.
« l’ambassade de Chine pour sa contribution à l’enrichissement de la vie culturelle burkinabè participe à l’ouverture de nos citoyens à d’autres cultures et offre une plateforme d’échange à travers le langage universel du cinéma. Il est important de soutenir de telles initiatives qui participent à l’éducation et à l’épanouissement des jeunes. »
La Semaine du Cinéma Chinois propose une riche sélection de films couvrant différents genres, allant des films historiques aux drames contemporains, en passant par les films d’arts martiaux et les comédies.
Sonia Nikiema