Le premier tour de la présidentielle au Burkina Faso doit se tenir le 22 nombre 2020. Le scrutin est couplé aux élections législatives. Outre le président Roch Marc Christian Kaboré, qui brigue un deuxième mandat, seront également en lice chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré (UPC), Kadré Desiré Ouédraogo, (Agir ensemble) ou encore Eddie Komboïgo (CDP).
Roch Marc Christian Kaboré est confiant. Candidat à sa succession, le président vient d’amorcer la dernière ligne droite d’une campagne électorale lancée le 5 novembre à Bobo-Dioulasso. « Son bilan à mi-parcours est positif, nous sommes satisfaits de la mobilisation constatée dans toutes les régions traversées, veut croire Thierry Hot, conseiller spécial du chef de l’État. Notre candidat aborde cette dernière semaine avec sérénité, fort de son bilan. »
Un bilan qui est cependant loin d’être inattaquable, tant les défis se sont accumulés, au premier rangs desquels la dégradation de la situation sécuritaire. S’il parvient à convaincre les Burkinabè qu’il est toujours l’homme de la situation face à une opposition bien décidée à en découdre, le chef de l’État sait que les priorités seront nombreuses. Tour d’horizon de ce bilan que le président-candidat met en avant, et des grands travaux laissés en chantier.