Le Mozambique est en proie à une inquiétude croissante après l’assassinat de deux figures de l’opposition, dont l’avocat Elvino Dias. Ces meurtres, survenus dans un contexte de tensions post-électorales, sont attribués au parti au pouvoir, le Frelimo, par Venancio Mondlane, un éminent opposant. Ce dernier accuse le gouvernement de fraude électorale, jetant une ombre sur la stabilité politique du pays.
En réaction, l’opposition a annoncé une grève générale pour le 21 octobre, une initiative qui pourrait aggraver les tensions déjà vives. Les assassinats, perçus comme des attaques directes contre la démocratie, suscitent des réactions en chaîne tant au niveau national qu’international.
L’Union Africaine a vivement condamné les violences et a appelé à un retour au calme. Tout en exigeant des éclaircissements sur les circonstances entourant ces meurtres, elle a réaffirmé l’importance de la préservation de la paix dans ce pays d’Afrique australe. Si certains pays africains n’ont pas encore émis de déclarations officielles, il est clair que la stabilité régionale est une préoccupation majeure. Des interventions diplomatiques pourraient être envisagées pour encourager le dialogue et l’application de la justice.
L’Afrique du Sud, le Zimbabwe, l’Angola, la Namibie, et le Rwanda, tous des partenaires économiques stratégiques du Mozambique, observent la situation avec attention. Leurs intérêts, principalement dans les secteurs de la sécurité, du transport, des ressources naturelles, et de la coopération militaire, pourraient être affectés par une instabilité prolongée.
Sur la scène internationale, Amnesty International a dénoncé l’usage excessif de la force contre des manifestants pacifiques, tandis que l’Union européenne s’inquiète de la répression violente des protestations. Des voix s’élèvent pour réclamer une enquête approfondie afin que justice soit rendue et que la démocratie mozambicaine soit préservée.