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14 mars 2025

Action de solidarité: L’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina prône la cohésion sociale autour d’une rupture collective

L’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina a organisé une rupture collective entre les chrétiens et les musulmans, réunissant ainsi les fidèles des deux confessions autour d’une même table à l’occasion du jeûne, ce samedi 23 mars 2024, à Ouagadougou.

Cette initiative a rassemblé des catholiques et des musulmans, tous citoyens du Burkina Faso, dans un acte de communion et de prière pour le retour de la paix et de la stabilité au pays des hommes intègres.
Les organisateurs ont souligné que, en tant que nation laïque, il était impératif d’initier cette rupture commune durant ce mois de pénitence afin de renforcer les liens entre les fidèles des deux religions et de prier pour le retour de la paix et de la cohésion sociale.

« Ensemble, nous partageons le même désir de voir revenir la paix dans notre cher pays, le Burkina Faso. Par cette rupture commune, nous aspirons également à promouvoir le vivre-ensemble et la cohésion sociale »,

Maiga Amadé, Président de l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina et Président de l’organisation.

Cheuk Assane Sanfo, membre de l’association Pour la Paix et la Cohésion Sociale, a salué cette noble initiative pour son objectif élevé, tout en exprimant ses félicitations aux organisateurs pour avoir rassemblé musulmans et catholiques dans un esprit fraternel propice au partage et à l’unité en faveur d’un Burkina prospère.

Dans le même esprit, les chrétiens ont également salué cette démarche de l’Alliance Citoyenne Panafricaine du Burkina. Julien Ouedraogo, Président de la chorale Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus de Pissy, a souligné que, au-delà des différences religieuses, tous sont des Burkinabè et doivent œuvrer ensemble pour promouvoir la convivialité et la cohésion sociale.

« Que nous soyons musulmans, chrétiens, ou animistes, nous sommes avant tout Burkinabè. Nous devons donc travailler ensemble pour favoriser le vivre-ensemble et la cohésion sociale », a-t-il affirmé.

« Nous avons des compatriotes de toutes confessions qui se battent pour notre pays, et c’est dans cette unité que nous trouverons la force de vaincre. Cette soirée de rupture collective est un symbole de fraternité et d’unité, un rappel que nous sommes tous membres d’une même famille », a-t-il conclu.

Désiré Sawadogo
Sonia Nikiéma

CLEMENCE NEBIE

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