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15 mars 2025

Retrait de certains commissaires de la Ceni : la réaction de Newton Ahmed Barry

L’opposition politique burkinabè suspecte le pouvoir en place de fraude électorale lors du scrutin de ce 22 novembre 2020. Dans un communiqué rendu publique à l’issue d’un point de presse, l’opposition indique avoir demandé le retrait de ses membres des travaux de la plénière des commissaires de la CENI. Sur le plateau de la télévision nationale, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Newton Ahmed Barry réagit…

« Conduire une telle opération sur un pays et 22 autres à l’étrangers n’est pas toujours évident. Mais avant la déclaration de l’opposition politique, d’autres personnes aussi avisées des processus électoraux ont aussi affirmé qu’il y a certes eu des difficultés mais qui ont été résorbées au fur et à mesure. En exemple, sur les 3806 bureaux de vote du Kadiogo, il n’y a qu’un seul qui n’a pu s’ouvrir, notamment celui de l’école C du quartier Wemtenga. Alors que toutes les dispositives ont été prises, ce bureau n’a pu ouvrir pour des raisons qu’on ne peut expliquer.
Sur le reste du territoire dans les zones difficiles comme le Sourou dans les communes de Kassoum, Lanfiera et Dy, le matériel électoral est parti par avion à Toeni. L’avion à malencontreusement déposé le matériel de Kassoum, de Dy et de Lanfiera à Toéni. Pour des contingences, l’avion avant de revenir chercher le matériel et repartir dans les zones concernées, nous étions presqu’à la fin de la clôture du scrutin. Mais sur les 21000 bureaux de vote, les difficultés observées au départ, ont été résorbées. Ensuite, il faut dire que le Conseil constitutionnel a été saisi conformément au code électoral après le rapport circonstancié fait par la Ceni sur les bureaux où elle n’a pu faire l’enrôlement. Il y a eu une décision mais ce qui est constant, est que ce n’est pas parce qu’on a pu enrôler dans un endroit, qu’on ne peut y ouvrir un bureau de vote si la situation s’améliore. Mais il se trouve qu’il y a eu une embellie entre la fin de l’enrôlement en fin juillet et le début du mois d’octobre. Et en une semaine, la situation s’est encore dégradée. En gros, il y a 15 communes dans lesquelles les élections n’ont pu se tenir. Tout n’a pas été parfait mais nous avons donné la chance à tous les Burkinabè de s’exprimer. Mais comme une partie des acteurs semble ne pas être rassurée par la diligence, nous prenons notre temps pour les rassurer pour que l’ensemble des Burkinabè l’accepte y compris les candidats. Il n’y a pas de commissaire de majorité où d’opposition une fois à la Ceni. Aucun commissaire n’a quitté la salle. Par contre, certains ont posé la problématique du non accomplissement dans certains CCCR de la compilation manuelle qui est un exercice nouveau pour beaucoup d’entre nous. Nous avons donc instruit les CCCR de tout arrêter et d’introduire la compilation manuelle afin que la proclamation des résultats se poursuivent à 8h le mardi 24 novembre. »

Ben Adama COULIBALY

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