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17 mars 2025

Procès Thomas Sankara: Ce qui s’est passé le 15 octobre n’est pas un accident, le Colonel major Daouda Traoré à la barre

Lieutenant au moment des faits, membre du CNR (Conseil National de la Révolution), et vice président de la commission de contrôle et de vérification du bureau politique du CNR Daouda Traoré à la barre n’est pas étonné de ce qui s’est passé le jour de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons. 

A l’exposé des faits, ce qui s’est passé le 15 octobre n’est pas un accident et on est en droit de se demandé pourquoi une arrestation. Loin d’être un accident, ceux qui sont venus tués étaient venus pour tuer car Blaise Compaoré voulait prendre le pouvoir.

Pour le témoin, ces hommes aussi incontrôlés qu’ils soient, on ne saurait être fou, en rentrant dans une caserne et buter tout un chef d’État. Et sans faire, des affirmations , je pense pas qu’on puisse agir de la sorte en toute impunité. 

A la question de savoir si le coup a été préparé, le témoin a laissé entendre qu’il ne saurait répondre. Mais la barbarie avec laquelle la chose a été fait, en tant qu’officier j’agirai pas de la sorte. Et tout porte à croire qu’il n’y à pas eu d’interdiction à le faire.

Pour ce qui est du complot de 20heures, le témoin dit qu’il est totalement ridicule d’en parler vue que les arguments avancés sont une juste une tentative de justification à posteriori.

D’ajouter, qu’après les événements du 15 octobre, autour du 21 octobre quand j’ai été reçu par le président Blaise Compaoré qui à été très dur à l’égard du président Sankara ce jour. Ainsi, nonobstant le fait de tensions qui existaient, les propos tenu par Blaise ce jour était en contradiction avec la thèse de l’accident.

C’est à croire que la thèse de l’accident ne puisse tenir devant la chambre.

Un autre élément qui ressort de l’exposé du témoin, ce sont les indices de déstabilisation du régime. 

Des indices tendant à éliminer le chef d’État reste perceptible.

En effet, la situation était tellement grave que le numéro 02 du CNR, le capitaine Blaise Compaoré ne participait plus au réunion au point que la commission de contrôle était obligé d’auditionner Blaise Compaoré, à cela s’ajoute les tracts orduriers qui ne cessaient de pleuvoir d’autant Blaise voulait éloigner Sankara de sa garde rapproché. Mais au delà de l’éloignement, l’objectif était de semer le mécontentement autour de lui.

Nous sommes persuadé de croire que la réalité et le souci de justice qui anime l’accusé Daouda Traoré, que l’étau se resserrent autour de la défense, paraissant beaucoup timide à cette comparution du témoin au tribunal en cette matinée du 16 novembre 2021.

Les témoins Palm Mory et Gilbert Diendére appelé à la barre pour les confrontations n’ont  pas été convaincant.

Après une heure de pause le procès a repris  à 14 heures avec la comparution du témoin Boukary Kabore dit le loin chef du BIA (Bataillon d’infanterie armée) de Koudougou dont les hommes sensés faire la rispote sont neutralisés les jours suivants le 15 octobre.

Abdallah SANOGO

Rédactionnoorinfos

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